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CHP-Vancouver continuera de produire des sprinteurs de talent

Par Nathan White

VANCOUVER – Fiers de leurs performances prometteuses lors des Olympiques, les nageurs et le personnel du Centre de haute performance – Vancouver de Natation Canada est de retour au travail.

Les nageuses canadiennes se sont mérité une grande partie de l’attention grâce à six médailles à Rio 2016, dont une de bronze, remporté par Emily Overholt au relais 4×200 m libre. Alors que la native de West Vancouver continuera certainement d’être un élément clé, ses coéquipiers du CHP-VAN, Yuri Kisil de Calgary et Markus Thormeyer de Tsawwassen, C.-B., ont discrètement réalisé d’impressionnantes performances en 2016.

« Nous continuons de bâtir notre jeune groupe, particulièrement du côté des hommes avec Yuri et Markus, » dit l’entraineur-chef Tom Johnson.

Kisil, qui a eu 21 ans peu de temps après les Jeux, a terminé à égalité en 10e position au 100 m libre, établissant son meilleur temps personnel en 48,28 en demi-finale. Il a nagé un total de cinq 100 m libre, comprenant trois relais sous les 48 secondes. Quant à Thormeyer, qui a eu 19 ans après les Jeux, il a réalisé des temps de passages de 48,40 et 48,29 et a aidé l’équipe des hommes à terminer en 7e place au relais 4×100 m libre.

« Ils se sont comportés de manière formidable durant les Jeux. En particulier Yuri avec le nombre de courses qu’il a nagé et la progression qu’il a eu de 29e au monde (Championnats du monde FINA 2015) à Kazan, à 10e, à seulement 0,05 seconde de la finale. Il sait maintenant qu’il se rapproche des meilleurs, » dit Johnson.

Cela est de bon augure pour les Jeux de Tokyo 2020. La paire pourrait être un élément clé pour le futur du relais 4×100 m libre canadien. Avec Kisil qui mesure 6 pieds 7 pouces et Thormeyer, 6 pieds 6 pouces, la paire est assez impressionnante.

« Ils n’ont pas atteint leur plafond encore en terme de volume d’entrainements. Ils peuvent encore gagner beaucoup de force dans le haut du corps. Ils sont encore sous-développés, » dit Johnson. « Je crois qu’il y a du potentiel et c’est très excitant, nous avons hâte de voir ce que l’avenir réserve. »

Thormeyer travaille aussi sur le papillon et a déjà compétitionné internationalement au dos, un style que Kisil essaie également d’améliorer. Bien qu’il faille encore peaufiner leur programme d’épreuves, le 100 m libre et les relais associés sont deux épreuves de marques aux Jeux olympiques. Être l’entraineur de sprinteurs d’élite n’est rien de nouveau pour celui qui a entrainé Brent Hayden vers plusieurs médailles internationales, y compris l’or aux Championnats du monde en 2007 et le bronze aux Olympiques de 2012.

« Au même stade, Yuri est en avance sur Brent. Et Markus devant Yuri. Prenons Santo (Condorelli), Markus et Yuri, ces gars ont tous 21 ans ou moins. Si nous trouvons un quatrième gars, nous serons très compétitifs contre le reste du monde. Ils peuvent être une excellente équipe. »

Luke Reilly de Richmond, C.-B. et Stefan Milosevic de Burnaby, C.-B., qui ont tous deux fait partie de l’équipe nationale sont de retour au Centre, ainsi qu’Overholt, Kisil, Thormeyer et une autre olympienne, Erika Seltenreich-Hodgson d’Ottawa.

Seltenreich-Hodgson a terminé en 14e place au 200 m QNI à ses premiers Jeux olympiques.

« Je crois que l’expérience olympique était très très bonne pour elle, » dit Johnson.

Deux nageurs s’ajoutent au CHP-VAN, Carson Olafson de Cultus Lake, C.-B. et Ingrid Wilm de Calgary. Olafson, 19 ans, vient tout juste de réaliser ses meilleurs temps à vie aux 50 m et 400 m libre lors des Championnats canadiens de natation, il a obtenu le bronze au 400 m. Wilm, 18 ans, a fait partie de l’équipe canadienne ayant participé aux Championnats Pan pacifiques juniors, où elle a terminé 6e au 100 m dos.

« Le dos féminin est très fort au pays, mais… dans quatre ans, elle aura un avantage, » dit Johnson.

« Ingrid a développé une technique de nage supérieure sous la tutelle de Wendy et Dave Johnson, entraineurs-chefs au Cascade Swim Club à Calgary, » ajoute l’entraineur national de développement Ken McKinnon, qui a identifié le potentiel de Wilm en 2013.

« C’est formidable d’apprendre qu’Ingrid aspire à la haute performance avec le programme CHP. Elle a beaucoup de potentiel et est une excellente coéquipière. »