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Les nageurs sont prêts à représenter le Canada aux championnats du monde en petit bassin chez-nous

2016 Championnats du monde de natation (25m) de la FINA –

WINDSOR, Ont. – Les championnats du monde de natation (25m) de la FINA seront une chance pour les nageurs canadiens d’acquérir une précieuse expérience internationale chez-eux.

Les championnats du monde en petit bassin auront lieu de mardi à dimanche à Windsor, Ont. Le WFCU Centre, le domicile des Spitfires de Windsor de hockey junior, a été converti pour accueillir une piscine temporaire dans laquelle 933 athlètes de 164 pays s’affronteront pour 46 médailles d’or.

Les rondes préliminaires débuteront à 9h30 chaque matin, et les finales sont prévues à 18h30 chaque soir. CBCSports.ca diffusera les championnats à compter de mardi à 9h30 HR à http://www.cbc.ca/sports/olympics/summer/aquatics/world-short-course-world-championships-1.3881730

Sportsnet One diffusera aussi une émission de faits saillants a 6h chaque matin.

L’équipe jeunesse du Canada se concentrera sur la progression, l’amélioration et acquérir de l’expérience de course en prévision des championnats du monde en grand bassin de l’an prochain et des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

« Avoir les championnats du monde en petit bassin de la FINA est une excellente occasion de commencer à préparer la formation de Tokyo », a dit le directeur de la haute performance de Natation Canada, John Atkinson.

La quadruple médaillée de Rio 2016 et championne olympique du 100m libre, Penny Oleksiak, est la fer de lance d’Équipe Canada, avec ses coéquipières médaillées olympiques individuelle Kylie Masse (100m dos) et Hilary Caldwell (200m dos). Masse, qui vient de Windsor, a agi comme ambassadrice pour la compétition et a été placée en vedette dans le matériel promotionnel partout en ville.

« De toute évidence les Jeux olympiques ont été une expérience fantastique, mais en natation nous allons toujours de l’avant, en essayant d’améliorer nos temps, nos rangs et nos classements, a dit Masse. Après l’été, je sais que c’est complètement différent de passer du grand bassin au petit bassin, donc je me concentre simplement sur ce que j’ai fait au cours des derniers mois pour voir ce que je peux faire. »

Le jour 1 sera occupé, puisque plus de la moitié des 31 membres de l’équipe du Canada (16 hommes, 15 femmes) doivent se présenter sur les blocs. Cela inclut le relais 4x100m libre féminin, qui a été une épreuve couronnée de succès pour le Canada à Rio. Quatre des cinq médaillées de bronze de Rio – Sandrine Mainville, Oleksiak, Taylor Ruck et Michelle Williams – nagent à Windsor.

Un total de 17 olympiens de Rio représenteront le Canada.

« Pour eux, c’est un retour à la compétition internationale. Cela apporte aussi une précieuse expérience pour les 14 autres nageurs canadiens dans un environnement de championnats chez-nous, ce que nous avons vu en 2015 avec les Jeux panaméricains qui peut être vraiment excellent pour les performances », a dit Atkinson.

« Cela dit, seulement quatre des 31 ont participé aux championnats du monde en petit bassin la dernière fois à Doha en 2014. Donc c’est une équipe relativement sans expérience en terme de concourir en petit bassin. Donc, nos objectifs d’équipe, comme lors du dernier cycle quadriennal, seront l’amélioration, convertir les courses préliminaires en finales, et tout donner dans tous les relais. Continuer de développer stratégiquement nos relais – olympiques et non olympiques – continuera comme une importante stratégie d’équipe au cours du cycle quadriennal de Tokyo.

Williams arrive d’une solide performance dans la tournée de la Coupe du monde en petit bassin en Asie, au cours de laquelle elle a remporté deux médailles au 50m libre. Par ailleurs, Katerine Savard, médaillée au relais 4x200m libre à Rio, a rajouté le papillon à son répertoire, avec une récente médaille dans la Coupe du monde pour le prouver.

Par ailleurs, la compétition est aussi une occasion pour les entraîneurs canadiens. L’entraîneur-chef du Centre de haute performance de Natation Canada – Victoria, Ryan Mallette, assume le rôle d’entraîneur-chef. Après avoir agi comme entraîneur de l’équipe pour les Jeux olympiques de Rio 2016 couronnées de succès pour le Canada, l’homme de 36 ans occupe son premier poste d’entraîneur-chef, le cinquième entraîneur-chef du Canada différent depuis 2014.

« Une partie de notre philosophie lors du dernier cycle quadriennal a été de faire la rotation des entraîneurs-chefs de l’équipe avec différents entraîneurs. C’est une excellente expérience pour Ryan, qui fera un travail exceptionnel à ce poste. Cela fait partie de créer des occasions pour les entraîneurs au Canada. Ils travaillent tous vraiment bien ensembles. Nous visons maintenir cet excellent environnement d’entraîneurs de Rio et transporter ce momentum en 2017 », a dit Atkinson.

Mallette a fait partie du personnel de l’équipe nationale senior dans toutes les compétitions majeures depuis 2014. Il est soutenu par un excellent groupe d’entraîneurs qui inclut aussi l’entraîneur-chef olympique Ben Titley, les entraîneurs-chefs des championnats du monde de 2015 Tom Johnson et Claude St-Jean, les entraîneurs de l’équipe de Rio 2016 Linda Kiefer et Kevin Thorburn, ainsi que Mike Blondal (Université de Calgary) et Peter Schori (Université de Lethbridge), et l’entraîneur national de développement de Natation Canada, Ken McKinnon.

« Des championnats du monde chez-nous donnent non seulement de l’expérience à nos athlètes, mais aussi aux entraîneurs de notre équipe. Avoir neuf entraîneurs dans l’équipe donne une excellente occasion de continuer de développer nos rangs d’entraîneurs alors que nous commençons l’aventure vers les Jeux de 2020 », a dit Atkinson.