Par Jim Morris

Parfois, l’aspect le plus important d’un message est de s’assurer que tout le monde comprend exactement ce que vous essayez de dire.

Natation Canada a envoyé un message clair qu’il désire développer des athlètes continuellement capables de se battre pour des médailles lors des compétitions internationales majeures.

Une partie du nouveau rôle de Martyn Wilby en tant qu’entraineur sénior du programme olympique est de s’assurer que les entraineurs et athlètes à travers le pays comprennent cet objectif et sont investis à suivre le cheminement approprié menant au podium.

« La communication est la clé de toutes relations, » a dit Wilby, qui arrive au Canada après avoir passé 19 ans à l’Université de la Floride.

« Il faut s’assurer de livrer le message des bureaux de Natation Canada aux entraineurs afin que tous soient sur la même longueur d’onde et que tous reçoivent le même message. »

Wilby ne critique pas les méthodes et procédures passées. Il croit qu’on peut toujours faire mieux lorsqu’il s’agit de développer des athlètes de niveau mondial.

« Je ne dis pas qu’il y a eu mauvaise communication, » a dit le natif de Darlington en Angleterre. « Je crois que nous devons être sur le terrain et expliquer aux entraineurs la direction que nous voulons prendre avec la natation au Canada. »

Le directeur de la haute performance de Natation Canada John Atkinson dit que Wilby pourra partager sa grande expérience avec les entraineurs et athlètes à travers le pays.

« Il sera la personne de terrain, le lien technique pour les entraineurs, les programmes d’entrainement et le renforcement et conditionnement, » a dit Atkinson. « Comment allons-nous pousser ces athlètes à progresser et nager plus vite ? »

En plus de voyager de club en club à travers le pays, Wilby agira en tant qu’entraineur-chef lors des compétitions majeures, y compris les Championnats du monde FINA à Budapest en Hongrie. Il supervisera également les camps d’entrainement, les programmes et les budgets.

Son nouvel emploi comporte plusieurs similarités avec le rôle qu’il tenait en Floride.

« C’est la même chose, mais c’est très différent, » a dit Wilby. « Je travaillais avec un petit groupe d’athlètes en Floride, nous essayions de produire des athlètes de classe mondiale.

Maintenant avec un peu de chance, je pourrai prendre un peu de cette connaissance que j’ai acquis au cours des 20 dernières années, ainsi que les erreurs que j’ai faites, et donner cette connaissance aux entraineurs. »

Willby a travaillé avec l’entraineur-chef de l’équipe masculine américaine des jeux Olympiques de 2012 Gregg Troy pendant son temps en Floride. Il a entrainé la détentrice de record du monde Gemma Spofforth et des médaillés olympiques comme Conor Dwyer, Elizabeth Beisel et Caeleb Dressel.

Pendant qu’il était en Floride, les Gators ont remporté 330 compétitions en duel, six Championnats SEC, 34 titres nationaux individuels et plus de 900 honneurs All-American.

Troy dit que Wilby leur manquera.

« L’impact qu’il a eu sur les équipes féminine et masculine ne sera pas oublié, » a dit Troy. « Nous sommes très chanceux d’avoir connu son dévouement, sa passion et son professionnalisme chaque jour pendant 19 saisons. »

Bien qu’il soit fier de ce qu’il a accompli en Floride, Wilby voit tout le potentiel des nageurs canadiens. Un solide groupe d’entraineurs – lequel comprend Ben Titley, Centre de haute performance – Ontatrio, Tom Johnson, Centre de haute performance – Vancouver, Ryan Mallette, Centre de haute performance – Victoria ont déjà produit des médaillés olympiques et des Champions du monde.

« Je crois sincèrement que vous avez certains des meilleurs entraineurs au monde, » dit Wilby. « J’aime beaucoup l’équipe. Je pense que le message de John au cours des dernières années a été à propos du processus que cela prend pour devenir meilleur. Je suis entièrement d’accord avec ce qu’il dit.

C’est ce qui m’a attiré. J’ai connu quelques entraineurs ici, le personnel de soutien que je connais est un bon groupe central qui travaille bien ensemble. »

Wilby croit que si les nageurs canadiens veulent laisser leur marque sur la scène internationale, ils devront élever leurs attentes et leurs standards. Être simplement bon ce n’est plus assez.

« Le message est que ce n’est pas facile de faire partie de la classe mondiale et nous ne pouvons pas seulement viser de faire partie des meilleurs au Canada, » dit-il. « Nous devons aller de l’avant afin de faire partie des meilleurs au monde. »

« Ce n’est pas assez bon que de viser d’être au sommet lors des compétitions nationales. Nous devons viser les compétitions internationales et essayer continuellement de nous améliorer en tant qu’entraineurs, sachant que d’autres personnes ailleurs travaillent en ce sens. Nous devons partager l’information et les connaissances afin de pouvoir aller de l’avant en tant que nation et pas seulement en tant que petits groupes. »