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Cunnington et Lavallière impressionnent lors de la dernière journée de la compétition de Berlin

2017 World Para Swimming World Series –

BERLIN, Allemagne – Tammy Cunnington a réussi son temps le plus rapide de la saison, tandis que Jean-Michel Lavallière a nagé son temps le plus rapide en près de quatre ans lors de la dernière journée, dimanche, de la Série mondiale de paranatation de Berlin 2017.

Lavallière, de Montréal, et Cunnington, de Red Deer, en Alberta _ qui s’entraînent tous deux au Centre de haute performance – Québec à Montréal _ et Morgan Bird, de Calgary, se sont tous qualifiés pour les finales du 50 mètres papillon.

Le temps de Lavallière de 32,91 secondes dans la catégorie S7 est la première fois qu’il brise les 33 secondes dans cette épreuve depuis qu’il a réussi un record personnel de 32,65 aux championnats du monde de l’IPC 2013 à Montréal. C’est aussi mieux que son temps aux essais de l’an dernier pour les Jeux paralympiques de Rio 2016.

« Nous pensons que nous avons trouvé la meilleure manière de le préparer », a dit Mike Thompson, entraîneur-chef du CHP – Québec.

Cunnington, qui nage dans la catégorie S4, a été chronométrée en 53,12 secondes.  C’est encore une seconde de plus que son record du monde de 52,09 établi l’an dernier aux championnats Can-Am de paranatation à Gatineau, au Québec.

« La vitesse revient, le style revient là où nous le voulons, a dit Thompson. Je suis vraiment heureux de sa course ce soir. »

Bird, qui nage dans la catégorie S8, a terminé en 36,03 secondes.

Six nageurs se sont qualifiés pour les finales de trois épreuves lors du dernier jour de la compétition.

« Il semble que ce soir il y avait de solides efforts de tout le monde, a dit Vince Mikuksa, entraîneur senior du programme paralympique de Natation Canada. Tout le monde fonçait en termes de progression par rapport à leurs temps des rondes préliminaires. »

La compétition de Berlin présente des finales multi-catégories. Les gagnants de chaque course sont déterminés par un système de points selon la catégorie du nageur. Un nageur avec un temps plus lent peut gagner une course grâce aux points s’il est dans une catégorie plus basse.

Apprendre à jongler avec la vitesse des nageuses de différentes catégories était un des défis de Tess Routliffe. La nageuse S7 de Caledon, en Ontario, qui s’entraîne aussi au CHP – Québec, a terminé le 200m QNI en 3:10,70 minutes. Elle a gagné la médaille d’argent dans cette épreuve aux Jeux paralympiques de Rio avec un record canadien de 3:02,05.

« Nous l’avons préparée un peu différemment, a dit Thompson. Nous lui avons fait penser un peu plus techniquement et elle a fait un excellent travail avec ces choses, ce soir. Elle a fait un bien meilleur travail pour contrôler sa course puis pour réagir à ce qui se passait dans la piscine. »

Alec Elliott, un nageur S10 de Kitchener, en Ontario, a participé à deux finales. Il a terminé en 1:03,85 au 100m dos et en 2:21,10 au 200m QNI.

Camille Bérubé, une nageuse S8 de Gatineau, qui s’entraîne au CHP – Québec, a nagé en 1:26,10 le 100m dos.

La compétition a attiré plus de 600 nageurs, dont plus de 400 ont participé aux Jeux paralympiques de Rio.

Thompson a dit que c’était une chance pour les 12 Canadiens d’affronter des nageurs qu’ils ne voient pas souvent. Cela a aussi donné à de jeunes nageurs comme Philippe Vachon, âgé de 21 ans, dans sa première équipe nationale, un goût de la compétition internationale.

« L’objectif était de venir ici et d’affronter des personnes que nous n’avons jamais vues avant, a dit Thompson. Je suis satisfait de l’expérience qu’ils ont eue.

« Aujourd’hui ils ont terminé en force. »

Mikuksa a dit que le format multi-catégorie de la compétition n’a pas permis à des nageurs d’aller plus loin que les rondes préliminaires.

« Cela vous force à nager vite dans les rondes préliminaires, donc vos obtenez des courses de plus de qualité dans les rondes préliminaires que ce que vous auriez dans les compétitions nationales, a-t-il dit.

« Il y a eu de la très bonne natation en fin de semaine. Vous deviez être au sommet de votre forme. »

Pendant la compétition, Aurélie Rivard, de St-Jean-sur-Richelieu, au Québec, a établi un record du monde et James Leroux, de Repentigny, au Québec, a battu deux records canadiens et un record des Amériques.

Rivard a ajouté le record du monde du 200m libre S10 à sa collection, jeudi, en 2:10,98. La nageuse de 21 ans détient aussi les records du monde des 50, 100 et 400m libre. Elle devait nager les 50 et 100m, samedi, mais s’est retirée à cause de raisons médicales.

Leroux, qui s’entraîne aussi au CHP-Québec, a établi un record canadien au 50m brasse S9 samedi. Son temps de 31,55 secondes a retranché plus de deux secondes à l’ancienne marque de 33,68 établie par Nathan Stein en avril 2010. Jeudi, Leroux a battu son propre record canadien et des Amériques au 100m brasse. Son temps de 1:09,76 a battu l’ancienne marque de 1:10,03 qu’il a établie aux Jeux paralympiques de Rio 2016.

Les résultats complets sont disponibles à http://www.idm-schwimmen.de/en/idm/timetable/.