Nouvelles & Articles

Les performances aux pan-pacifiques soulignent la profondeur

Championnats pan-pacifiques 2018 –

TOKYO – Les performances canadiennes aux Championnats pan-pacfiques mettent en valeur la profondeur bâtie par le pays sur la route des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

« Avec neuf médailles et 47 finales A ou top 8, comparativement à sept et 40 aux pan-pacifiques de 2014, nous pouvons voir une bonne progression par rapport au même point du cycle olympique de Rio, » a dit le directeur de la haute performance.

« Kylie Masse continue d’impressionner, remportant l’or au 100 m dos et recevant le prix de la performance de la compétition du côté des femmes. Taylor Ruck a confirmé sa performance de huit médailles aux Jeux du Commonwealth avec un record canadien de cinq médailles aux pan-pacifiques. Elle fait preuve d’une grande versatilité dans ses épreuves individuelles et en relais. Avec Sydney Pickrem, qui n’a pas participé aux Jeux du Commonwealth à cause d’engagements scolaires, qui a aussi remporté une médaille d’argent individuelle au 200 m QNI, notre équipe féminine est en bonne position, » a dit Atkinson.

Il a aussi souligné la vitesse des relais féminins aux pan-pacifiques.

« Les trois équipes du podium aux 4×100 m et 4×200 m libre étaient plus rapide que celles des Championnats européens, » a dit Atkinson. « Ces deux médailles de bronze, ainsi que notre quatrième place au relais quatre nages, où les quatre premières équipes ont battu le précédent record des pan-pacifiques et auraient remporté des médailles aux Championnats européens, montrent la profondeur que nous bâtissons au sein de notre programme. La profondeur de notre bassin d’athlète du côté féminin est essentielle à la poursuite de notre progression pour demeurer à ce niveau mondial en relais. Avec Penny Oleksiak qui sera de retour l’été prochain, et avec d’autres athlètes qui progressent constamment, nous aurons encore plus de profondeur dans le programme. »

Du côté des hommes, Yuri Kisil a percé avec sa première médaille individuelle, le bronze au 50 m libre. À cela s’ajoute l’argent de Eric Hedlin au marathon de 10 km.

« Cette saison, avec des gars comme Yuri Kisil et Markus Thormeyer aux Jeux du Commonwealth, qui commencent à remporter des médailles, et d’autres qui font des finales, nous voyons le début d’une progression de l’équipe masculine vers 2020 et 2024, » a dit Atkinson. « Par exemple, le relais 4×100 m libre masculin est 2,48 secondes plus rapide qu’aux Jeux du Commonwealth. Le temps était très près de celui réalisé en finale des Jeux olympiques de Rio 2016. »

Atkinson dit que l’équipe de haute performance et lui-même sont en train d’évaluer les performances canadiennes comparativement aux autres championnats internationaux comme les Championnats européens et les Jeux de l’Asie.

« Remporter des médailles aux pan-pacifiques c’est super, toutefois, nous devons regarder les résultats internationaux aux Commonwealth et aux pan-pacs 2018 et voir où ces performances se situent au classement mondial. Maintenir des classements mondiaux dans le top 8 est essentiel à mesure que nous approchons des Championnats du monde à Gwangju en Corée et des Jeux olympiques de Tokyo 2020. »

« Nous avons encore des lacunes dans certaines épreuves. Nous aborderons cela avec nos entraineurs brevetés lors de nos rencontres en septembre, » dit-il. « Tout en maintenant nos forces, le programme doit développer les épreuves de 400 m, 800 m et 1500 m libre. Nous devons nous concentrer sur ce secteur au cours des deux prochaines années. »