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Padington espère que son retour au CHP lui ouvre la voie vers Tokyo

Articles de fond –

Par Jim Morris

Mackenzie Padington espère que revenir à Victoria l’aidera à tracer sa voie jusqu’à une place sur l’équipe olympique canadienne des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Padington a décidé de prendre une année sabbatique de l’Université du Minnesota pour s’entrainer au centre de haute performance – Victoria avec l’entraineur Ryan Mallette. C’est un peu comme un retour à la maison pour Padington qui a grandi à Campbell River, C.-B., et s’est entrainée au centre avant de s’inscrire à l’université où elle étudie pour devenir enseignante.

La majorité de son entrainement à l’université est faite en bassin de verges, Padington espère donc tirer profit d’être de retour dans le bassin de 50 mètres du centre.

« J’ai vraiment besoin de m’entrainer en grand bassin, » dit-elle. « Je dois m’entrainer en grand bassin et apprendre à nager un 200 m en grand bassin. M’y entrainer tous les jours m’aidera. »

Mallette dit que l’éthique de travail et la passion de Padington ont établi un standard pour les autres nageurs du centre.

« Elle amène son leadership et son expérience au groupe, » dit-il. « Ce que nous espérons lui apporter est un programme complet visant à la garder en santé, la faire progresser et lui offrir les dernières étapes afin qu’elle atteigne son rêve olympique. »

Padington se concentre surtout sur les épreuves de distance. Aux Essais canadiens de natation 2019, elle a réussi ses meilleurs temps personnels lors de ses victoires aux 400 m et 1500 m libre. Elle a aussi remporté le 800 m libre et fera donc partie de l’équipe canadienne qui participera aux Championnats du monde FINA à Gwangju en Corée du Sud.

Padington a également de l’expérience en relais. Elle faisait partie de l’équipe de relais 4×200 m libre médaillée de bronze aux Championnats pan-pacifiques 2018. Elle était aussi sur l’équipe du 4×200 m libre qui a terminé en 8e place aux Championnats du monde FINA 2017 à Budapest en Hongrie.

C’est une épreuve à laquelle elle veut participer l’an prochain à Tokyo. L’équipe composée de Katerine Savard, Taylor Ruck, Brittany MacLean et Penny Oleksiak (avec l’aide d’Emily Overholt et Kennedy Goss en préliminaire) avait remporté la médaille de bronze au 4×200 m libre aux Jeux olympiques de Rio 2016 en plus d’établir un nouveau record canadien.

« Je veux vraiment me qualifier sur cette épreuve, » a dit Padington. « C’est une épreuve tellement forte et rapide au Canada. Je sais que ce sera difficile de faire l’équipe. »

« Notre équipe féminine est beaucoup plus forte qu’il y a trois ans. Je pense qu’elle a le potentiel de faire quelque chose d’incroyable et je veux en faire partie. »

Padington sait qu’elle aura beaucoup de travail à faire. Aux Essais canadiens de natation 2019, elle a terminé en 21e place lors des préliminaires du 200 m libre en un temps de 2:03,49.

Oleksiak a remporté la finale en 1:56,92 suivi par Ruck en 1:56,97. Kayla Sanchez (1:58,28) et Rebecca Smith (1:58,64) complètent l’équipe du 4×200 m.

Mallette dit que Padington devra trouver un équilibre entre la force d’un sprinter et l’endurance d’un nageur de distance.

« Le côté sprint comporte plus de force, » dit-il. « Il faut renforcer les filles plus endurantes et essayer d’apporter de l’endurance aux filles très fortes. »

« Ça dépend d’où vous partez. »

Padington veut aussi travailler sur sa stratégie de course, en particulier au 400 m libre. Par le passé, elle dépensait trop d’énergie dans les 50 premiers mètres afin de se mettre en position de tête. Et cela peut lui faire mal par la suite.

« J’ai tendance à juste foncer, » dit-elle. « C’est quelque chose que je dois contrôler, parce que je sais que j’ai la puissance.

Je pense que je dois nager toutes mes courses un peu plus intelligemment. »

Padington a déjà pensé à nager des épreuves en eau libre, mais elle a remis cette idée au placard pour l’instant.

« Mon épaule ne tiendra pas, » dit-elle. « On m’a fait des aiguilles quelques fois (aux Essais canadiens) parce qu’elle s’est contractée après le 1500 m.

J’aimerais vraiment pouvoir nager en eau libre. Je peux tenir ma vitesse et je n’ai pas peur de nager dans un peloton. C’est seulement quelque chose que mon corps ne pourrait endurer. Si je veux faire partie de ce relais, je dois me concentrer complètement sur la piscine. »