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Ken McKinnon intronisé au Temple de la renommée de la Fédération de natation du Québec

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Ken McKinnon est l’un des meilleurs entraîneurs de natation du Canada depuis près de 50 ans. En septembre, il a officiellement été reconnu comme tel par la Fédération de natation du Québec, qui a choisi de l’introniser dans son Temple de la renommée. Il est l’un des 9 entraîneurs a avoir reçu cet honneur depuis 1991.

La passion de McKinnon pour la natation a commencé vers la fin des années 60, quand sa famille a rejoint le Beaurepaire Swim Club à Beaconsfield. Il a fait partie de la ligue d’été de 13 ans à 16 ans et il a participé aux essais olympiques de 1972 au 100 m papillon. Son amour de la natation a évolué, et comme être entraîneur était un bon emploi d’été pour un étudiant, il a décidé de l’essayer; c’est alors que sa passion est née. Après avoir été entraîneur-chef du Beaurepaire Swim Club pendant 2 ans, il a travaillé au club de natation Pointe-Claire de 1974 à 1984, puis au sein de CAMO pendant 9 ans. Il a ensuite déménagé en Colombie-Britannique, où il a été entraîneur de plusieurs équipes, incluant l’équipe provinciale, jusqu’en 2008. Il a également été entraîneur du Barracuda Swim Club à Nassau, aux Bahamas, de 2003 à 2005. Depuis 2009, il est entraîneur national de développement de Natation Canada. Au fil du temps, il a été l’entraîneur de huit Olympiens : Jennifer Boulianne, Anne Jardin, Nathalie Gingras, Karen Ward et Julie Daigneault pour le Canada, ainsi que David Leblanc (France), Nikia Deveaux (Bahamas) et Christal Clashing (Antigua).

« Je travaille comme entraîneur de natation parce que c’est la première chose à laquelle je pense en me réveillant, » dit-il. « De plus, j’ai la chance d’avoir l’un des meilleurs postes disponibles pour les entraîneurs professionnels de natation au Canada, ce qui est très motivant. » Ken est décrit par ses pairs comme un homme passionné et patient qui sait écouter pour bien comprendre une situation avant d’offrir ses conseils. Son approche lui a mérité le respect de plusieurs autour de la piscine. « Je crois qu’il est important de créer une relation honnête et forte avec mes nageurs. Je crois en eux et ils ont confiance en moi. »

Lorsqu’on lui demande de déterminer le meilleur moment de sa carrière, McKinnon répond qu’il y en a trop pour choisir. « Tous les grands moments sont le résultat d’une bonne planification détaillée, du dévouement, du travail acharné, d’obstacles surmontés et d’athlètes qui performent quand ça compte. Il y a plusieurs exemples de travail acharné, mais la seule chose qui est constante, c’est que l’engagement entraîne une amélioration avec le temps. » Selon lui, la meilleure façon de mesurer la qualité du programme des équipes de développement est sa capacité à préparer les jeunes nageurs canadiens talentueux à performer au niveau international senior. Sachant que le Canada a remporté de nombreuses médailles sous sa direction lors de compétitions internationales, on peut dire qu’il remplit son rôle à merveille.

« Ken est vu comme un modèle positif. Sachant qu’il a commencé sa carrière au Québec et qu’il a su transposer des connaissances sur les scènes nationale et internationale, c’est un témoignage au talent que l’on retrouve dans notre province. Nous sommes très fiers de ce qu’il est devenu, » explique Nicolas Zazzeri, directeur technique de la Fédération de natation du Québec. Jean-Pierre Laforêt, qui a travaillé avec lui pendant plusieurs années au sein de CAMO, ajoute : « Ken est un entraîneur très exigeant avec ses athlètes, mais il donne beaucoup de son temps et de son énergie. Il a toujours bien travaillé avec eux; il sait comment motiver ses jeunes et aller chercher le meilleur d’eux-mêmes en compétition. Il est aussi très passionné, comme le sont les meilleurs entraîneurs de natation. Il a accompli de grandes choses dans le passé et continue de le faire aujourd’hui. »

Étant un homme humble, McKinnon a été surpris d’apprendre qu’il était choisi comme membre du temple de la renommée. « Je ne m’attendais pas à recevoir cet honneur dans ma carrière, » dit-il. « C’était très motivant d’assister aux cérémonies pendant les congrès au fil des années, mais je n’ai jamais vraiment fait de lien avec ma propre carrière. Mais maintenant que j’ai été choisi, la reconnaissance est toujours une bonne chose et c’est très apprécié. C’est un honneur d’être reconnu ainsi pendant le dernier chapitre de ma carrière. »