Nouvelles & Articles

Les partenaires doivent continuer d’être créatifs et responsables pour que le retour sécuritaire se poursuive

Nouvelles –

La réussite du retour à la natation qui se voit à travers le Canada n’est possible qu’avec une grande collaboration de plusieurs groupes qui jouent tous un rôle vital en sport.

« Plusieurs reconnaissent les retombées positives du sport sur une nation. Plus qu’un simple mode de vie sain, le sport joue un rôle essentiel dans l’économie canadienne, la promotion d’une identité et d’une fierté nationales et une cohésion sociale au sein de la communauté. Les bienfaits sur la santé physique et psychologique que procure le sport à la société canadienne ne sauraient jamais être sous-estimés, et il importe que nous gardions cela en tête jusqu’à ce que nous sortions de la pandémie et que nous nous rétablissions de celle-ci », souligne John Atkinson, directeur de la haute performance et entraineur national.

Natation Canada a publié une foule de données recueillies qui démontrent comment le sport a repris en toute sécurité et comment cette reprise sécuritaire se poursuivra alors que d’autres piscines rouvrent. Le nombre de séances d’entrainement individuel réalisées depuis le début de la réouverture des piscines est estimé à au moins 282 000 séances et il n’y a eu aucun cas de propagation de la COVID-19 rapporté au sein des nageurs dans les piscines.

Ces plans de retour à la natation ont été élaborés en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le Groupe de travail national sur le retour au sport de haute performance, coordonné par À nous le podium, qui joue un rôle de direction important dans la reprise de tous les sports au Canada, et d’autres partenaires du sport comme le Comité olympique canadien (COC), le Comité paralympique canadien (CPC), le Réseau des instituts nationaux de sport du Canada, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport, l’Association canadienne des entraineurs, les représentants d’athlètes, les directeurs de performance et un solide groupe d’experts médicaux, comme les médecins en chef du COC, du CPC, de l’Institut national de sport du Québec (INS-Québec) et de U SPORTS.

Dans l’intervalle, Natation Canada a collaboré étroitement avec ses associations provinciales pour aider à développer les plans de retour à la natation et avec l’Association canadienne des entraineurs de natation pour rédiger un plan spécifique au sport qui fait l’objet d’une mise à jour constante. Une version actualisée sera publiée prochainement. Nous avons également collaboré avec la Société de sauvetage Canada à l’élaboration des plans de retour à l’entrainement.

« Le travail continu réalisé dans chaque province par les associations provinciales pour que les piscines ouvrent et que les clubs y aient accès a été crucial pour assurer le retour sécuritaire. Tout cela démontre l’importance de la collaboration, soutient Atkinson. Nos centres de haute performance ont reçu un soutien remarquable de l’Université de la Colombie-Britannique, du Centre sportif panaméricain de Toronto (CSPT) et de l’INS-Québec, en plus de l’INS-Ontario et de l’INS-Pacifique.

« Pour la suite des choses, nous avons besoin de la collaboration de différentes installations qui sont, dans plusieurs cas, des partenaires depuis des décennies de programmes de club et d’université. Il est extrêmement important que les installations municipales et universitaires ouvrent pour le sport et l’ensemble de la communauté. Nos plans d’atténuation des risques démontrent tout le détail qui a été pensé dans le retour responsable et contrôlé à la natation dans les piscines. Les installations qui n’ont pas encore rouvert ou celles dont l’accès est restreint peuvent rouvrir en toute sécurité. »

Natation Canada est également confronté au défi de s’assurer que les nageurs se préparent convenablement pour les Essais olympiques et paralympiques de natation prévus du 7 au 11 avril au CSPT et qu’ils continuent de nourrir leurs rêves olympiques et paralympiques.

« C’est important que les compétitions reprennent afin que les athlètes se préparent aux Essais, puisque nous aurons besoin de former les équipes olympique et paralympique, ajoute Atkinson. Et les nageurs qui évoluent en ce moment dans les clubs sont les futurs nageurs universitaires au Canada, et certains seront la relève olympique et paralympique pour 2024 et après. C’est très important que tous nos jeunes nageurs aient l’occasion de reprendre la natation maintenant. »

En plus de travailler avec les partenaires au maintien de l’entrainement et à l’augmentation des occasions d’entrainement, Natation Canada cherche aussi à collaborer à la reprise des compétitions.

Parmi les initiatives en développement, il y a la compétition du Défi #Nagerdenouveau, deuxième phase axée sur la compétition du populaire Défi #Nagerdenouveau, qui souligne le retour sécuritaire à l’entrainement à travers le pays. Jusqu’à maintenant, 118 clubs ont soumis plus de 12 000 participations au premier défi, preuve de l’engagement des clubs d’un océan à l’autre. Natation Canada travaille également avec U SPORTS à créer des occasions de compétition pour les nageurs universitaires.

« Les compétitions de natation ne se dérouleront pas comme par le passé, mais l’équipe de la haute performance et des évènements ont déjà plusieurs scénarios en tête, dit Atkinson. En partant du retour à la natation et du fait que l’entrainement continue d’être sécuritaire, nous préparons des plans du retour à la compétition qui seront tout aussi solides. »

Atkinson a cité en exemple les « courses surprises » sans préparation lors desquelles les nageurs sont encouragés à faire une course avec plongeon, à plein régime en portant un maillot de course durant une séance d’entrainement. Par exemple, Maggie MacNeil, championne du monde au 100 m papillon, a récemment nagé un 100 m papillon en grand bassin en 57,2 secondes durant un entrainement de l’université du Michigan. Maggie s’est entrainée au Centre de haute performance – Ontario pour une période prolongée avant de retourner récemment au sein de son programme aux États-Unis. Même chose pour Kylie Masse, qui a voyagé avec un groupe de nageurs réguliers d’un centre comme Rebecca Smith, Finlay Knox, Yuri Kisil et Mack Darragh pour participer à la Ligue internationale de natation qui se déroulait la semaine dernière à Budapest.

« Certains de nos athlètes participent à la Ligue internationale de natation, d’autres ont participé à des courses surprises. Les nageurs de nos centres de haute performance de Vancouver, Toronto et Montréal ont réalisé des courses de qualité en maillot de compétition. En collaboration avec nos associations provinciales, nous cherchons d’autres occasions pour relancer les compétitions », explique Atkinson avant d’ajouter qu’il s’attend à ce que les détails des compétitions possibles soient annoncés au début de décembre et ceux des Essais, au début de 2021.

« Grâce aux relations de collaboration que nous entretenons avec les installations, les universités, les municipalités et d’autres organismes de sport partenaires, nous sommes en mesure de créer un cadre de travail évolutif pour bâtir une structure compétitive, poursuit Atkinson. Nous aurons besoin de commencer par de petits évènements et de les faire croitre, mais ce sera possible grâce aux efforts concertés de toute la communauté de natation. »

Pour lire la partie 1, cliquez ICI
Pour lire la partie 2, cliquez ICI