Nouvelles & Articles

Annonce des récipiendaires de la bourse de développement des entraineurs féminins de paranatation CanAm

Nouvelles –

Grâce à un programme récemment dévoilé par Natation Canada, quatre entraineures bénéficieront bientôt d’une occasion unique de développement international.

Dans le cadre de son programme de développement des entraineurs féminins de paranatation can-am, Natation Canada offre à des entraineures des bourses complètes pour assister à la compétition internationale can-am 2021 dans le but d’approfondir leurs connaissances de la natation paralympique.

L’initiative vise à fournir aux entraineures en développement une expérience d’introduction lors d’un évènement international de natation.

« Il s’agit d’un programme visant à accroitre la sensibilisation et l’exposition à la paranatation internationale pour les entraineures en développement », a déclaré Wayne Lomas, directeur associé de la haute performance et entraineur national de paranatation de Natation Canada. « Nous voulons que les entraineures qui aspirent à travailler avec des nageurs de haut niveau acquièrent des compétences, de l’expérience et des connaissances de la compétition à un niveau supérieur. »

Haley Bennett de Parksville, en Colombie-Britannique, Jy Lawrence de White Rock, en Colombie-Britannique, Sarah MacDonald de Thompson, au Manitoba, et la Montréalaise Nadine Rolland sont les récipiendaires de la bourse qui se rendront à Greensboro, en Caroline du Nord, du 14 au 21 décembre. La compétition can-am est prévue du 17 au 19 décembre.

Bennett est entraineure-chef du Ravensong Aquatic Club à Qualicum Beach, en Colombie-Britannique, où elle entraine et soutient des paranageurs aux côtés de leurs homologues olympiques. Elle est également membre de l’équipe de soutien intégrée du Centre de haute performance – Québec à Montréal.

En 2019, elle a préparé son frère, l’athlète paralympique de Tokyo 2020 Nicholas Bennett, pour les Essais canadiens de natation et les Jeux parapanaméricains de Lima, où il a remporté trois médailles d’or et une d’argent.

« Je suis emballée d’assister à la compétition can-am, a déclaré Bennett. Avoir la chance d’apprendre de l’entraineure mentore Janet Dunn et d’autres personnes lors d’une compétition internationale me sera extrêmement utile. Le fait d’avoir le soutien total de Natation Canada signifie beaucoup pour moi. »

Lawrence, qui a 14 ans d’expérience dans l’entrainement, est l’entraineure-chef du Pacific Sea Wolves Swim Club à White Rock, où elle travaille avec le paranageur Sebastian Massabie, qui est actuellement classé au niveau 2 et qui s’apprête à concourir aux Championnats canadiens de l’Ouest et à la compétition can-am en Caroline du Nord.

En 2015-2016 et 2017-2018, Lawrence a été nommée entraineure de développement de l’année par Swim BC.

« Je suis toujours à la recherche d’occasions d’apprendre et d’acquérir de l’expérience en tant qu’entraineure, et je suis reconnaissante du soutien et de la confiance de Natation Canada, a dit Lawrence. J’ai hâte d’apprendre autant que possible dans le cadre de cette occasion de développement, puis de trouver des moyens d’appliquer ces apprentissages dans l’avenir. »

MacDonald, qui est entraineure depuis 2004, est actuellement entraineure des groupes d’âge au Guelph Marlin Aquatic Club, où elle élabore et offre des plans d’entrainement aux athlètes de niveau régional et provincial âgés de 15 ans et plus.

Elle est présentement l’entraineure personnelle de la paranageuse Jordan Tucker, détentrice d’un record canadien, et a récemment été sélectionnée comme apprentie entraineure d’Équipe Ontario pour une classification et une compétition de paranatation à Saskatoon.

« Je suis honorée d’avoir été sélectionnée pour ce programme, a déclaré MacDonald. Je suis nouvelle en paranatation, j’ai commencé à entrainer Jordan en septembre, donc ma familiarisation avec tous les petits détails du sport a dû se faire très rapidement. Cela m’a ouvert les yeux, c’est le moins qu’on puisse dire, et je suis impatiente d’apprendre des meilleurs au Canada en Caroline du Nord. »

Rolland, une entraineure de niveau 3 du PNCE, est à la tête du club de natation Les Loutres à Granby, au Québec, depuis 2007. Depuis 2015, lorsque le club a ouvert une section de paranatation, l’athlète olympique de Sydney 2000 travaille avec des paranageurs dans diverses catégories, de S6 à S14.

« Je remercie Natation Canada de l’opportunité d’approfondir mes connaissances en paranatation, a déclaré Rolland. Mon expérience de nageuse au niveau international et mes nombreuses années en tant qu’entraineure seront des atouts afin d’intégrer les concepts spécifiques à la paranatation et d’en faire profiter le milieu. »

Lomas souligne que le programme de développement des entraineurs féminins de paranatation can-am, sous la direction de Janet Dunn, entraineure paralympique à huit reprises, est le premier d’une série d’engagements que Natation Canada a pris pour trouver, créer et inventer des possibilités pour les entraineures.

« Personnellement, je reconnais et prends très au sérieux ma responsabilité d’utiliser ma position pour essayer de remédier à ce qui est une inégalité importante au sein de notre système.

« Une relation de mentor consiste à transmettre des idées, des conseils et des astuces pour accélérer le parcours, et sous la direction de Janet, je sais que chacune des quatre entraineuses que nous soutenons pour cet événement reviendra avec beaucoup plus de connaissances et de nombreux conseils qui les aideront à faire leur chemin dans le système et à soutenir leurs nageurs d’aujourd’hui et de demain. »

Dunn, une entraineure très expérimentée de Natation Canada, voit également le programme comme une occasion de faire avancer la natation de haute performance.

« La natation, en tant que l’un des rares sports qui est également une compétence de base, vise à être une opportunité inclusive pour tous. Notre sport n’est pas au-dessus des préjugés structurels qui entravent toute notre société, mais des efforts comme celui-ci visent à aborder les facteurs que nous pouvons contrôler.

« Nous avons une excellente participation et représentation des hommes et des femmes canadiens à tous les niveaux de notre sport, mais très peu de femmes dans des rôles d’entraineures de haute performance. Cet effort est une petite partie d’un désir plus large de s’assurer que la natation, et le sport en général, fassent rayonner les valeurs auxquelles nous aspirons en tant que Canadiens et ne languissent pas comme un artefact du passé. »