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Une officielle primée a ressenti l’excitation de la scène internationale

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Par Rita Mingo

Les officiels, tout comme les athlètes, rêvent de participer aux compétitions majeures.

Après des années de formation, Daryle Martin a fait son chemin jusqu’à ce rôle raréfié et elle est aussi excitée que les athlètes qui sont dans la piscine.

« C’est très excitant d’aller représenter le Canada en tant qu’officielle, » s’exclame Martin, qui a reçu le Prix de l’officiel de l’année Ken Filippelli de Natation Canada pour la saison 2021.

« On est comme les nageurs qui représentent le Canada. On veut s’assurer que tout est bien fait et de ne pas faire de bêtise. Je crois que nos officiels canadiens le font très bien; notre formation et notre programme de mentorat sont très bons. »

« C’était une belle surprise, » dit-elle en parlant du prix. « Ça m’a un peu pris par surprise. Je suis contente que mon travail soit souligné ainsi. »

Résidente de Thunder Bay, en Ontario, Martin a commencé son cheminement vers le rôle d’officielle internationale de natation lorsque ses filles ont commencé la natation au début des années 2000.

« Au début, on commence tous en tant que parents qui ont des nageurs dans l’eau et qui doivent aider au bord de la piscine pour que tout le monde ait son temps, » explique-t-elle. « C’est pour ça que nos enfants nagent. Ça prend beaucoup de parents pour y arriver. Quand mes filles progressaient et qu’on allait à de plus en plus de compétitions, j’ai découvert que c’était beaucoup plus amusant d’être au bord de la piscine et de rencontrer d’autres parents que d’être assise dans les estrades. »

« J’ai commencé à rencontrer des gens de partout au pays et c’est devenu comme une famille. »

Martin a travaillé pour gravir les échelons en devenant de plus en plus impliquée dans la communauté de natation du nord-ouest de l’Ontario et de Swim Ontario.

« Swim Ontario et la communauté de natation en Ontario sont chanceux d’avoir Daryle pour appuyer les compétitions locales, régionales et provinciales depuis des années, » commente le chef de direction de Swim Ontario, Deal Boles. « C’est surtout très excitant de la voir s’impliquer au niveau national et maintenant de la voir atteindre le sommet en tant qu’officielle. C’est clair que Daryle a fait une différence pour beaucoup de nageurs. »

Son implication avec Natation Canada a continué et en 2016, elle a été nommée sur la liste des officiels de la FINA. Elle en est maintenant à sa deuxième rotation (chaque rotation dure quatre ans).

Elle a été sélectionnée comme officielle pour les championnats du monde de natation juniors de la FINA 2017 et, en décembre dernier, elle a été choisie pour les championnats du monde de natation (25 m) à Abu Dhabi. Comme les athlètes de haut niveau, elle ressent un stress lorsqu’elle travaille comme contrôleuse de virage en chef.

« Ça valait le coup d’être là, » admet-elle. « Des amis m’envoyaient des photos du site de la FINA en disant “Regarde Daryle, c’est toi!” »

Daryle, qui est inhalothérapeute de formation et est retraitée de son travail avec GSK Pharmaceuticals depuis mars, était officielle aux essais canadiens de natation Bell à Victoria, puis aux championnats canadiens de l’Ouest Speedo à Edmonton.

Les officiels doivent continuer à perfectionner leurs compétences et Martin est reconnaissante d’avoir l’opportunité de le faire.

« Nous avons le livre de règlements canadiens, alors il faut toujours le sortir et rafraichir nos connaissances, » dit-elle. « On fait beaucoup de mentorat et de formation pour les nouveaux parents qui arrivent au bord de la piscine, ce qui nous garde à jour. On fait des cliniques. On a dû se dérouiller un peu quand on est revenus au bord de la piscine pour nous assurer d’être prêts. »

« Les choses changent dans le monde des officiels quand on parle des vidéos et des caméras… il y a des mises à jour de bulletin que nous devons connaitre. »

Conserver son statut international est au sommet de sa liste de priorité.

« Absolument, » confirme-t-elle. « Je vais finir mon deuxième tour à la fin de 2024 et j’aurais peut-être une autre affectation internationale. Mais même ici, localement, à Thunder Bay et dans la région du nord-ouest, je suis très active avec les parents du coin. Je les aide à apprendre les règlements, alors s’ils le veulent, quand leurs enfants ne nagent pas, ils peuvent continuer. On a besoin d’officiels d’expérience pour mentorer tous ces parents. »

« Je continue de faire ce que je fais à cause de tous les amis que j’ai rencontrés, » ajoute-t-elle.