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Rivard défend son titre au 100 libre lors de l’avant-dernière soirée de Madère 2022

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MADÈRE, Portugal – Aurélie Rivard, vedette de longue date de l’équipe nationale, a ajouté à son curriculum vitae sportif exceptionnel vendredi soir lorsqu’elle a remporté le 100 m libre S10 féminin pour décrocher son deuxième titre des Championnats du monde de paranatation 2022 aux Complexe olympique de natation de Penteada.

L’athlète de 26 ans originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, qui avait été couronnée au 50 libre lors de la soirée d’ouverture, détient maintenant un remarquable total de 16 médailles en carrière aux championnats du monde, dont six d’or, six d’argent et quatre de bronze.

Lors de l’avant-dernière journée de Madère 2022, elle s’est imposée grâce à un temps de 59,43, un record des championnats pour devancer la Hongroise Bianka Pap (1:01,19) et Lisa Kruger des Pays-Bas (1:01,25) au mur.

Rivard entamait la course en tant que championne en titre de Londres 2019 dans cette épreuve et est également le double médaillée d’or en titre des Jeux paralympiques, elle qui a établi le record du monde de 58,14 l’été dernier à Tokyo.

 « Je suis un peu surprise de mon temps en raison de mes dernières 72 heures. Au cours des trois derniers jours, j’ai vraiment essayé de retirer la pression des résultats, j’ai juste essayé d’avoir le plus possible du plaisir dans le processus », a déclaré Rivard, qui n’a pu terminer la finale du 400 libre mardi en raison d’un problème médical. « Donc, je n’avais pas nécessairement d’attente par rapport au temps ou à la position. Je crois que cela m’a vraiment aidée à avoir une meilleure course. »

Rivard détenait un mince avantage de 14 centièmes de seconde au virage dans la finale du 100 libre, mais a laissé la concurrence derrière dans les 50 derniers mètres.

« Pendant une course, je ne regarde pas les autres nageuses, je regarde la ligne noire dans le fond de la piscine », a déclaré Rivard, qui s’entraine sous la tutelle de Marc-André Pelletier au Club de Natation Région de Québec à Québec. « Mais j’ai une façon particulière de nager le 100 mètres. Je suis plus une nageuse de longue distance, donc je pars plus lentement que les autres filles et j’explose dans la deuxième moitié, alors qu’elles font un peu plus l’inverse. Je ne panique pas à la mi-parcours car je sais que ma force est la deuxième moitié de la course. »

 La victoire de Rivard a porté le total du Canada à 14 médailles (6-4-4) avec une journée à faire dans la compétition, égalant son total de Londres 2019 (2-7-5).

« En général, je pense que tout le monde à cette compétition est assez fatigué après six jours », a déclaré l’entraineur senior de l’équipe du Canada, Mike Thompson. « Pour notre part, nos athlètes nagent comme ils doivent nager le matin pour se qualifier pour les finales, et je pense que nous capitalisons vraiment sur la fatigue de nos rivaux en ce moment.

« Nous avons de bonnes épreuves lors de la dernière journée. Le 100 dos d’Aurélie, le 100 dos d’Alec Elliot, Aly (Van Wyck-Smart) et Nikita (Ens) au 100 libre S3, le relais 4×100 libre 34 points… Ça va être une journée excitante pour nous. »

Les Canadiens ont participé à huit autres finales lors de la sixième journée.

 Au 200 quatre nages individuel SM8 masculin, Félix Cowan, âgé de 19 ans et originaire de Brossard, au Québec, a enregistré son quatrième record personnel en autant d’épreuves à ses débuts aux Mondiaux, touchant le mur en 2:41,20 pour prendre la sixième position.

Le paralympien de Tokyo Zach Zona de Simcoe, en Ontario, a terminé juste derrière son coéquipier en 2:41,22, tandis que Philippe Vachon de Blainville, au Québec, a été disqualifié.

« Je m’attendais à peine à faire les finales cette semaine. Je suis vraiment content d’avoir établi des records personnels dans toutes mes épreuves car c’était l’objectif principal », a déclaré Cowan, qui a établi un record canadien au 50 m libre S8 jeudi. « La préparation avec mes entraineurs et le personnel a été la clé. Le fait d’avoir battu mon record personnel lors de ma première épreuve lundi, au 100 dos, a fait tombé le stress de participer à ma première grande compétition internationale. »

 Au 200 m libre S5 féminin, Jessica Tinney de Scarborough, en Ontario, a pris la cinquième place en 3:43,63 pour égaler son meilleur résultat de la semaine. La débutante des championnats du monde avait également terminé cinquième lors de la soirée d’ouverture au 100 m brasse SB4.

« Je suis vraiment, vraiment heureuse. Je n’aurais rien pu demander de plus pour mes débuts aux championnats du monde », a déclaré Tinney, qui a également établi trois records personnels jusqu’à présent cette semaine. « Nous avons beaucoup travaillé mon rythme pour cette épreuve. Je me sentais vraiment bien, très forte dans l’eau. »

La triple paralympienne Camille Bérubé de Gatineau, au Québec, a également terminé cinquième lors de la sixième soirée, elle qui a conclu ses cinquièmes et derniers championnats du monde avec une performance de 1:44,10 au 100 brasse féminin SB6.

Sa coéquipière à Tokyo, Danielle Kisser de Delta, en Colombie-Britannique, a pris la septième position en 1:49,99.

« Je suis très satisfaite. C’est mon meilleur résultat à vie dans cette course et le fait de pouvoir prendre part à cette dernière finale aux côtés d’une coéquipière était vraiment exceptionnel », a déclaré Bérubé, qui a décroché dimanche la première médaille de sa carrière aux Mondiaux, le bronze au 200 QNI SM7. « Je connais Danielle depuis plus d’une décennie, alors pour ma dernière course en carrière aux Mondiaux, je n’aurais pu espérer mieux. »

Kisser, qui a été disqualifiée après les préliminaires du matin mais a été réintégrée avant la finale, était également satisfaite de sa course et ravie de faire partie de la dernière finale de sa coéquipière aux championnats du monde.

« J’ai rencontré Cam en 2009 quand j’avais 12 ans. Grandir avec elle au sein de l’équipe nationale a été une très grande joie. J’adore concourir avec elle. Elle va me manquer, mais elle a maintenant plein d’autres projets. Je suis juste contente d’avoir pu faire partie de sa carrière à ma manière. »

 Au 100 dos S11 masculin, Matthew Cabraja, âgé de 20 ans et originaire de Brampton, en Ontario, s’est classé sixième en 1:16,76 pour améliorer sa neuvième place obtenu à Tokyo et sa 11e position à ses débuts aux Mondiaux à Londres 2019.

Au 50 libre S7 féminin, Myriam Soliman de Saint-Hubert, au Québec, a terminé septième en 38,83. L’athlète de 23 ans disputait sa deuxième finale en autant de soirées à ses premiers Mondiaux, après s’être classée huitième jeudi au 50 papillon S7.

 Au 100 libre S10 masculin, le double paralympien Alec Elliot de Kitchener, en Ontario, a pris la sixième position grâce à un temps de 55,77.

Enfin, dans l’avant-dernière course de la soirée, Tyson MacDonald de Tillsonburg, en Ontario, Nicholas Bennett de Parksville, en Colombie-Britannique, Angela Marina de Cambridge, en Ontario, et Justine Morrier de Saint-Jean-sur-Richelieu ont fait équipe pour établir un record canadien de 4:29,96 au relais mixte 4×100 quatre nages S14, bon pour la cinquième place.

 Trois autres Canadiennes ont participé aux préliminaires vendredi.

Arianna Hunsicker de Surrey, en Colombie-Britannique, a enregistré un record personnel de 1:04,29 au 100 libre S10 en route vers une neuvième place.

Katarina Roxon de Kippens, T.-N.-L., a terminé neuvième du 100 dos S9 (1:20,49), tandis que Clémence Paré de Boucherville, au Québec, prenait le 10e rang du 200 libre S5 (4:15,66).

La compétition de sept jours se termine samedi, les préliminaires débutant à 9 h heure locale (4 h HE / 1 h HP) et les finales à 17 h (midi HE / 9 h HP).

Toutes les finales sont diffusées en direct sur la page Facebook  du Comité paralympique canadien et sur Paralympique.ca, ainsi que sur les plateformes numériques de CBC Sports : le service de diffusion en continu gratuit CBC Gemcbcsports.ca et l’application CBC Sports pour les appareils iOS et Android.

Résultats complets : https://www.paralympic.org/madeira-2022/schedule-results