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La Canadienne McIntosh lance la Coupe du monde de Toronto avec le deuxième 400 libre le plus rapide de l’histoire

TORONTO – La deuxième étape de la série de la Coupe du monde de natation de la FINA 2022 a débuté de façon fracassante vendredi soir au Centre sportif panaméricain de Toronto grâce à une performance exceptionnelle de la jeune sensation Summer McIntosh lors de la toute première finale de la compétition internationale de trois jours.

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Affrontant la super-vedette américaine Katie Ledecky dans une confrontation très attendue au 400 mètres libre féminin, McIntosh a triomphé en trois minutes, 52,80 secondes pour battre son propre record canadien en petit bassin. Le record mondial junior et de la Coupe du monde est le deuxième temps le plus rapide de l’histoire, derrière le tout nouveau standard mondial de 3:51,30 établi 24 heures plus tôt par la Chinoise Li Bingjie aux Championnats chinois de natation à Beijing.

Le temps de McIntosh et celui de Ledecky (3:52,88) étaient tous les deux plus rapides que la précédente marque mondiale de 3:53,92 établie en 2018 par la championne olympique en titre Ariarne Timus de l’Australie.

Siobhan Haughey de Hong Kong, Chine, qui a remporté l’épreuve la fin de semaine dernière lors de la première étape de la série de la Coupe du monde à Berlin, a terminé troisième en 3:58,50.

« Je suis un peu sous le choc en ce moment », a déclaré McIntosh, qui s’était classée deuxième derrière Ledecky au 400 libre aux Championnats du monde de la FINA en juin dernier à Budapest. « Je ne savais pas comment j’allais m’en tirer ce soir. J’étais vraiment contente de ma course préliminaire ce matin. Je suis vraiment contente et je n’aurais jamais imaginé que je réussirais ce temps. »

L’athlète de 16 ans était tout sourire lorsqu’on lui a posé des questions sur le soutien de la foule locale.

« Il n’y a rien de tel; l’énergie de la foule et sachant que tous ces gens nous encouragent. Je n’ai jamais vécu une telle compétition dans ma ville natale. J’habite à environ 30 minutes d’ici et tous mes amis et ma famille sont dans les gradins. Réussir ce temps devant mes amis, ma famille et d’autres Canadiens dans les gradins signifie tout pour moi. »

Septuple médaillée d’or olympique, dont le titre du 400 m libre à Rio 2016, Ledecky a mené la finale de vendredi soir pendant les 11 premières longueurs avant que McIntosh ne prenne le relais avec 125 mètres à faire. L’Américaine a repris l’avantage à deux longueurs de la fin, mais la Canadienne a nagé les 25 derniers mètres en 13,91 secondes – comparativement à 14,22 pour sa rivale – pour toucher le mur la première.

« Je ne savais pas à quoi m’attendre ici. Je n’ai pas vraiment une bonne idée de ce que sont les bons temps en petit bassin pour moi en ce moment. Donc, j’essaie juste de ne pas m’imposer de limites et d’y aller », a déclaré Ledecky. « Il y a une belle compétition en ce moment et cela me pousse tous les jours et je sais que je dois m’améliorer. »

Les nageuses canadiennes ont offert un autre fait saillant à la foule locale lors de la finale du 50 m dos féminin avec un balayage du podium gracieuseté des olympiennes Maggie Mac Neil de London, en Ontario (25,96) et Kylie Masse de LaSalle, en Ontario (26,02) ainsi qu’Ingrid Wilm de Calgary (26,18).

Masse et Wilm s’étaient classées 1-2 dans la même épreuve la semaine dernière à Berlin, tandis que Mac Neil fait ses débuts à la Coupe du monde 2022 à Toronto.

« Le public était super. C’est un peu bizarre d’avoir une rencontre aussi importante ici parce que j’ai l’habitude de simplement m’entrainer ici. Mais c’est vraiment excitant », a déclaré Mac Neil, qui a établi le record du monde en petit bassin de 25,27 en décembre dernier aux Championnats du monde de la FINA 2021 (25 m) à Abu Dhabi. « C’est incroyable (d’avoir trois Canadiennes sur le podium). Cela montre à quel point le dos canadien est fort, surtout en petit bassin. C’était définitivement en évidence ce soir. »

« C’est incroyable. Peu de gens ont l’occasion de vivre cela à domicile, dans une piscine dans laquelle je m’entraîne tout le temps », a ajouté Masse. « Avoir de la famille dans les gradins et voir autant de visages familiers… C’est vraiment spécial d’être ici et de voir tout le monde montrer sa fierté et soutenir les Canadiens et le reste du monde aussi. »

Dans les autres finales du jour 1, un certain nombre de nageurs ont poursuivi leur récente domination du circuit de la Coupe du monde de la FINA.

Le Sud-Africain Matthew Sates, champion du classement général masculin de la Coupe du monde 2021 et leader 2022 après Berlin, a remporté le 400 libre pour la deuxième semaine consécutive grâce à un temps de 3:37,52.

« Je m’entraine dur et c’est ce que j’aime faire. C’est mon travail. Donc, à chaque course, je donne tout ce que j’ai », a déclaré l’olympien de Tokyo. « La première course de la compétition, je suis toujours nerveux parce que vous ne savez pas comment ça va se passer, donc je suis content d’avoir obtenu la victoire. »

Au 100 brasse masculin, Nic Fink des États-Unis a réussi un temps de 56,39 pour ajouter à ses victoires dans les trois épreuves de brasse la fin de semaine dernière en Allemagne.

« Je pensais que j’irais plus vite au fur et à mesure que la Coupe du monde progresserait et techniquement (je l’ai fait) », a déclaré le champion du monde en titre en petit bassin des 50 et 200 m brasse. « C’était bien, je suis heureux d’être ici, surtout avec les déplacements, le court repos et tout, même en réussissant sensiblement le même temps, je suis vraiment heureux. »

Dylan Carter a remporté le 50 libre masculin en 20,91. Le double olympien de Trinité-et-Tobago avait remporté les 50 libre, dos et papillon à Berlin.

« Ouais, je suis certainement sur une certain lancée », a déclaré Carter. « J’espérais être un peu plus rapide ce soir. Mais ce fut une semaine difficile avec le voyage jusqu’ici. Je suis juste content d’avoir fait le travail. »

Les autres athlètes qui ont remporté leur épreuve pour la deuxième semaine consécutive sont l’Américain Shaine Casas au 200 dos masculin (1:48,99), le Sud-Africain Chad le Closau 100 papillon masculin (48,88), la Polonaise Katarzyna Wasick au 50 libre féminin (23,27) et la Française Beryl Gastaldello au 100 quatre nages féminin (57,97).

Casas a été le seul double vainqueur de la soirée puisqu’il a également remporté le 100 QNI masculin (51,03).

Les Américaines Pash Kelly, au 200 papillon féminin (2:03,61), et Lilly King, au 200 brasse féminin (2:18,43), furent les autres gagnantes de la première soirée.

Les autres performances canadiennes parmi les trois premiers vendredi incluent les deuxièmes places de Mac Neil au 50 libre féminin (23,74), de Javier Acevedo de Toronto au 200 dos masculin (1:50,76) et de Sydney Pickrem au 200 brasse féminin (2:19,71), ainsi que les troisièmes positions de Kelsey Wog de Winnipeg au 200 brasse féminin (2:20,59) et de Katerine Savard de Pont-Rouge, au Québec, au 200 papillon féminin (2:06,62).

La Coupe du monde de natation de la FINA 2022 se poursuit samedi et dimanche au TPASC avec les préliminaires à partir de 9 h 30 et les finales à 18 h.

Les billets pour l’événement sont disponibles via Ticketmaster.

Toutes les séances seront diffusées en direct sur les plateformes numériques de CBC Sports, les anciens nageurs de l’équipe nationale Callum Ng et Sarah Mailhot agissant comme commentateurs lors des préliminaires et le commentateur olympique de Tokyo 2020, Rob Snoek, prenant la relève lors des finales en compagnie de la médaillée olympique Brittany MacLean. La diffusion numérique est offerte par le service de diffusion en continu et gratuit CBC Gem, sur cbcsports.ca et l’application de CBC Sports pour les appareils iOS et Android.

La série se terminera par une troisième étape de trois jours à Indianapolis du 3 au 5 novembre.

-NC-