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Knox remporte sa première médaille individuelle dans une soirée à deux podiums pour le Canada

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MELBOURNE, Australie – Finlay Knox, du centre de haute performance – Ontario trouvait qu’il était passé trop près, trop souvent.

Mardi, aux Championnats du monde de la FINA (25 m), il était temps d’y remédier.

L’étoile montante de 21 ans, originaire d’Okotoks, en Alberta, a nagé le 200 m QNI de sa vie – jusqu’à présent – en réalisant un temps de 1:51,04 retranchant plus d’une seconde à son record canadien en route vers la médaille de bronze.

Matthew Sates, d’Afrique du Sud, a remporté l’épreuve en 1:50,15, un record d’Afrique, suivi de Carson Foster, de l’équipe américaine, en 1:50,96. Il s’agit de la première médaille individuelle de Knox à un championnat international sénior majeur, l’une des deux médailles du Canada mardi, puisque le relais 4×100 libre féminin a également obtenu le bronze.

« C’est agréable, mais de voir à quel point j’étais proche de la deuxième place et de voir à quel point l’écart était grand avec la première, il y a encore du travail à faire. C’est derrière moi et je ne suis qu’au début », a déclaré Knox.

Dire que Knox a connu des difficultés serait un euphémisme. L’année dernière, lors de cette rencontre, Knox a établi un record canadien au 100 m QNI, mais a terminé 9e au 200 m et raté la finale. Il a été le seul membre de l’équipe à repartir sans médaille.

« L’année dernière, au début des Championnats du monde, cela faisait 12 semaines que j’avais été opéré (de la main). Au fond de moi, je savais ce dont j’étais capable, mais je ne l’exécutais pas le matin. J’ai terminé neuvième et cela m’a beaucoup affecté », a déclaré Knox.

Knox a également obtenu deux résultats crève-cœur en grand bassin, manquant de peu les demi-finales avec une 17e place aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 l’année dernière et aux Championnats du monde de la FINA en grand bassin cet été.

« Tous ces ratés ont allumé un feu en moi et, en arrivant à ces Championnats du monde, je ne voulais pas que cela se reproduise. J’ai donc fait en sorte de faire mon travail le matin et de foncer le soir », a déclaré Knox, qui a survolé les préliminaires et s’est classée troisième en 1:52,50. En finale, il a tenu tête aux multiples médaillés internationaux Shaine Casas, de l’équipe des États-Unis (1:51,31), et Daiya Seto, du Japon (1:51,39), pour accéder au podium.

« Les finales, c’est la partie facile. Tu fonces et tu nages aussi fort que tu le peux. C’est pour ça que j’aime la course. C’est pourquoi je me réveille chaque matin et je me dépasse. Parce que finalement, quand on monte sur ces blocs, on y va et on s’amuse. C’est ce que j’ai fait ce soir et je suis reparti avec une médaille de bronze. »

Plus tard dans la nuit, le relais 4×100 m libre féminin est venu ajouter une seconde médaille de bronze. L’équipe composée de Rebecca Smith, Taylor Ruck, Maggie Mac Neil et Katerine Savard a réalisé un record canadien en 3:28,06. C’était plus rapide que le temps réalisé par le Canada pour remporter la médaille d’or l’année dernière. L’Australie a gagné en 3:25.43, un record du monde, suivi de l’équipe des États-Unis en 3:26,29.

Smith a ouvert la voie en 52,68, son deuxième record personnel de la journée, suivie par Ruck en 51,49, et Mac Neil en 51,11 et finalement la vétérane Savard en 52,78.

« La foule était en délire », a déclaré Ruck. « C’était tellement beau de voir nos coéquipières dans la piscine faire ce qu’elles font de mieux. »

Le relais 4×100 libre masculin a suivi en établissant son propre record canadien dans le couloir 1. Ruslan Gaziev, Yuri Kisil, Javier Acevedo et Ilya Kharun ont réalisé un temps de 3:07,10, battant un record vieux de 13 ans établi par Brent Hayden, Joel Greenshields, Blake Worsley et Hassaan Abdel-Khalik à la fin de l’ère des super combinaisons. L’Italie a gagné en un temps de 3:02,75, un record du monde.

« C’est toujours un plaisir de compétitionner avec ce bon groupe de gars. C’est toujours aussi amusant et je suis fière d’eux », a déclaré Kisil. « C’est tout ce que je peux demander. »

Acevedo, qui était déçu de ses performances du matin après ne pas s’être qualifié pour les finales du 100 m dos et du 200 m QNI, a pris la place de Knox en finale et a rebondi avec un fulgurant 46,18.

« Vous devez juste vous remettre à zéro et aller de l’avant et quand vous avez trois autres gars avec vous, et incluant Finlay le matin, vous vous nourrissez juste de cela », a-t-il déclaré.

Mac Neil a bien commencé la soirée du Canada au 50 m papillon, menant prenant la tête des demi-finalistes avec un temps de 24,78, à seulement 0,03 de son record national établi à la Coupe du monde de Toronto en octobre. La native de London, en Ontario, cherche à être encore plus rapide pour la finale de mercredi.

« C’était mieux que ce matin, mais je ne suis pas encore tout à fait au point où je voudrais être, je suis donc impatiente de voir ce que je vais faire demain », a déclaré Mac Neil.

Savard a terminé 16e en 25,81. Il s’agit du deuxième meilleur temps de l’histoire de la triple Olympienne de 29 ans, membre du club CAMO de Montréal, après un record personnel de 25,50 réalisé le matin.

Knox n’a pas été le seul Canadien à abaisser son propre record canadien ce mardi. Ilya Kharun a établi des records canadiens et mondiaux juniors pour la deuxième fois en une journée dans sa demi-finale du 50 m papillon. Kharun a réalisé un temps de 22,28 pour retrancher 0,04 seconde à la marque qu’il avait établie lors des préliminaires. Il s’est classé huitième ex aequo avec l’Estonien Daniel Zaitsev.

Kharun, un natif de Montréal qui fait ses débuts au sein de l’équipe nationale, s’est présenté à la rencontre avec le record national et avait en tête la marque mondiale junior.

« Je me sens plutôt bien. Je me suis concentré sur les records et ça fait du bien, mais je dois continuer », a déclaré Kharun.

Kharun et Zaitsev se disputeront la dernière place de la finale de mercredi juste avant la prochaine session préliminaire.

Sydney Pickrem avait une lourde tâche pour renouveler son titre de championne du 200 m QNI. Elle a terminé au cinquième rang en un temps de 2:05,22 dans une course qui a vu Kate Douglass de l’équipe américaine gagner en 2:02,12, un record des Amériques, suivie de sa compatriote Alex Walsh en 2:03,37. L’Australienne Kaylee McKeown a décroché le bronze en 2:03,57, un record d’Océanie, suivie de la Néerlandaise Marrit Steenbergen (2:04,94) puis de Pickrem.

« Je savais que les filles étaient très rapides et je suis reconnaissante d’avoir pu nager une deuxième fois », a déclaré Pickrem. « Je savais que ce serait une course serrée, alors je voulais juste m’amuser et en profiter. C’était mieux que le matin, c’est tout ce qui m’intéresse pour l’instant. C’est une longue compétition, il y reste encore 10 sessions, je suis heureuse de ce résultat et simplement contente de nager. »

Par ailleurs, le Canada aura deux femmes dans la finale du 100 m dos de mercredi après qu’Ingrid Wilm (2e, 55,92) et Kylie Masse (5e, 56,13) se soient qualifiées.

Résultats complets: https://www.fina.org/competitions/2894/16th-fina-world-swimming-championships-25m-2022/results