Nouvelles & Articles

Mac Neil abaisse un autre record du monde et Masse poursuit sa lancée

Nouvelles –

MELBOURNE, Australie – Maggie Mac Neil établit son deuxième record du monde de la semaine et Kylie Masse poursuit son incroyable lancée de médailles à la dernière soirée des Championnats du monde de natation de la FINA (25 m) à Melbourne, en Australie.

Mac Neil et Masse ont remporté deux des cinq médailles du Canada dimanche, amenant le total à 14, la deuxième meilleure récolte de l’histoire du pays. C’est une médaille de moins seulement que l’an dernier à Abu Dhabi.

Mac Neil a nagé le 100 m papillon le plus rapide de l’histoire en 54,05, plus d’une demi-seconde plus vite que l’ancienne marque mondiale de l’Américaine Kelsi Dahlias en 54,59. Torri Huske, des États-Unis, était deuxième en 54,75, suivie de la Suédoise Louise Hansson (54,87). Katerine Savard, du club CAMO de Montréal, a terminé huitième en 56,87.

Mac Neil avait l’œil sur ce record du monde en petit bassin depuis qu’elle avait abaissé son record canadien en 54,78 à la Coupe du monde de natation de la FINA à Toronto à la fin du mois d’octobre.

« Je suis vraiment contente. J’étais vraiment proche à Toronto, alors c’est sûr que c’est ce que je visais ce soir. J’essaie toujours d’améliorer les choses en allant en finales, alors je suis vraiment contente. C’est génial que ça arrive à ma dernière course individuelle de 2022, » dit l’athlète de 22 ans qui avec au London Aquatic Club.

Une demi-heure plus tard, Masse a remporté la médaille individuelle qui lui a échappé toute la semaine. Masse a dépassé la Chinoise Xuwei Peng pour se glisser en troisième place à la moitié de la course et a résisté contre une charge de dernière minute de sa coéquipière Ingrid Wilm pour gagner le bronze avec un nouveau record canadien en 2:01,26. L’Australienne Kaylee McKeown a ravi une foule amicale avec un temps de 1:59,26 pour la victoire, suivie de l’Américaine Claire Curzan. Wilm, qui nage pour le Cascade Swim Club de Calgary, était quatrième avec un record personnel de 2:01,78.

« J’essayais de ne pas trop être dure envers moi-même, mais en tant qu’athlète, on a toujours cette nature compétitive qui fait qu’on veut devenir meilleur et se tenir au sommet du podium. J’ai essayé de garder les choses en perspectives cette semaine, » dit Masse.

L’athlète de 26 ans originaire de La Salle, en Ontario, a aidé le relais 4×50 m mixte à remporter le bronze au jour 2, mais individuellement, elle avait dû se contenter de la sixième place au 100 m et de la quatrième au 50 m.

« Je savais en arrivant pour cette dernière journée, avec mon épreuve la plus difficile, il fallait me faire à l’idée mentalement et physiquement aussi. C’est la dernière journée d’une longue compétition, je savais que ça serait difficile d’avoir un bon 200 m. J’ai essayé de me fier à mon entrainement et de continuer à croire en moi pour réussir une bonne course. C’est vraiment génial d’avoir Ingrid en quatrième place au 200 m, elle a eu une très bonne course, » dit-elle.

Masse a maintenant remporté une médaille individuelle à chacun des championnats et des Jeux auxquels elle a participé depuis 2015 – 12 de suite.

« Ça veut dire beaucoup pour moi et je pense que c’est quelque chose que je ne mets pas souvent en perspective tant que je ne suis pas à une compétition comme ici, mais c’est bon de me rappeler ça pour avoir confiance et continuer à croire en moi, » ajoute Masse.

Elle a également reçu une médaille de bronze de relais en tant que nageuse des séries préliminaires pour le relais 4×100 m quatre nages féminin. Wilm (record personnel, 55,36), Sydney Pickrem (1:04,42), Maggie Mac Neil (54,59) et Taylor Ruck (51,85) ont réussi un temps total de 3:46,22, un nouveau record canadien. Ce temps était plus d’une seconde plus rapide que le temps médaillé d’argent de l’an dernier, mais pas suffisant pour battre l’équipe des États-Unis, qui a établi un nouveau record du monde en 3:44,35, ou les Australiennes, en deuxième place (3:44,92). En plus de Masse, les nageuses de préliminaire Rachel Nicol, Savard et Rebecca Smith ont également remporté des médailles.

Mac Neil, avec ses trois médailles d’or individuelles, deux records du monde et trois médailles de bronze en relais, a été nommée meilleure nageuse de la compétition.

« Ça veut dire beaucoup. Il y a eu tellement de courses incroyables et de records abaissés cette semaine, mais de finir 2022 avec un moment aussi fort, c’est incroyable, » dit Mac Neil.

Elle a également souligné la performance record de l’équipe masculine, qui a remporté quatre des médailles pour le Canada.

« L’équipe en général, surtout les hommes, a tellement accompli de choses cette semaine et j’ai hâte de voir ce que tout le monde va faire l’année prochaine, » commente Mac Neil.

Les performances records de Mac Neil et Masse les placent à égalité au sommet du classement de médailles FINA de tous les temps pour le Canada avec 17 chacune en comptant les championnats du monde en petit et en grand bassins.

Le Canada a remporté deux autres médailles individuelles pendant la soirée. Ilya Kharun a remporté la médaille d’argent au 100 m papillon masculin avec un nouveau record canadien et record du monde junior en 49,03, derrière le seul et l’unique Chad Le Clos, d’Afrique du Sud.

« C’est génial, c’est vraiment un sentiment agréable. Le temps était excellent, je suis vraiment fier, » dit le natif de Montréal, qui nage sa première compétition au sein de l’équipe nationale séniore. « J’essaie d’apprendre de mes coéquipiers, de continuer d’avancer et de faire de mon mieux. »

Rebecca Smith de Red Deer, en Alberta, a complété la récolte de médailles avec sa deuxième médaille d’argent de suite au 200 m libre féminin. Son temps de 1:52,24 est exactement le même temps qui lui avait permis de remporter l’argent l’an dernier à Abu Dhabi. Siobhan Haughey, de Hong Kong, était première en 1:51,65. Smith a touché le mur à seulement 0,04 seconde devant Marrit Steenbergen, des Pays-Bas, dans cette course incroyablement serrée : seulement 0,64 seconde séparait la deuxième et la septième place (Ruck, 1:52,88).

« Je suis vraiment contente de ma course. C’est ma meilleure épreuve et de l’avoir au sixième jour, c’était difficile mentalement de garder mon calme, mais j’ai eu tellement d’excellents coéquipiers autour de moi pour m’aider et m’encourager toute la semaine. Je suis tellement contente de ce résultat, » dit l’athlète de 22 ans, qui étudie en soins infirmiers à l’université de Calgary.

« C’est fantastique d’avoir eu nos deuxièmes meilleurs championnats du monde en petit bassin de notre histoire. Nous avons vu une excellente performance de toute l’équipe avec 30 finales, ce qui est notre record, » dit le chef d’équipe Iain McDonald. « C’était vraiment un bel effort de notre équipe du début à la fin, avec l’aide de nos entraineurs et du personnel de soutien. »

« L’équipe est maintenant constamment performante lors des championnats et des Jeux majeurs, » ajoute le directeur de la haute performance John Atkinson, qui a joué le rôle de chef de mission pour aider l’équipe. « C’est la preuve du travail de nos nageurs avec leurs entraineurs à la maison, les entraineurs d’équipe et tout le personnel de l’équipe. Nous allons maintenant l’utiliser comme une plateforme comme base pour travailler en vue de l’année 2023 avec les Championnats du monde de la FINA et les Jeux panaméricains. Tout ça est possible grâce à l’aide que nous recevons d’À nous le podium, du gouvernement du Canada et du Comité olympique canadien. »

Les meilleurs nageurs du Canada seront de retour en action pour tenter de se mériter une place sur l’équipe nationale de l’an prochain lors des Essais canadiens de natation Bell 2023 du 28 mars au 2 avril au Toronto Pan Am Sports Centre.

Résultats complets : https://www.omegatiming.com/2022/16th-fina-world-swimming-championships-25m-live-results