Wendy Quirk

Wendy Quirk

EN BREF

Née: 29 mai 1959
Ville d’origine: Pointe-Claire, QC
Entraîneurs: Dave Johnson, Tony Dew, Lou Kozelj, Bill Burke, Maddie Allerton, Al Brodeur, George Gate, Randy Reese

FAITS SAILLANTS

1974 Jeux du Commonwealth, Christchurch, argent, 400 libre 4:22,96
1978 Jeux du Commonwealth, Edmonton, or, 100 papillon 1:01,92
1978 Jeux du Commonwealth, Edmonton, o,r relais 4×100 libre 3:50,28
1978 Jeux du Commonwealth, Edmonton, or, relais 4×100 QN 4:15,26
1978 Jeux du Commonwealth, Edmonton, argent, 200 papillon 2:13,65
1978 Jeux du Commonwealth, Edmonton, bronze, 100 libre 58,41
1978 Championnats du monde, Berlin, bronze, 100 papillon 1:01,82
1978 Championnats du monde, Berlin, bronze, relais 4×100 libre 3:49,59
1979 Jeux panaméricains, San Juan, argent, relais 4×100 libre 3:50,18
1979 Jeux panaméricains, San Juan, bronze, 400 libre 4:17,34

BIOGRAPHIE

Elle a gagné des médailles aux championnats du monde et aux Jeux panaméricains et du Commonwealth, mais la plus grande sensation de Wendy Quirk a été de nager aux Jeux olympiques d’été de 1976 à Montréal. Quirk n’avait que 17 ans quand elle est montée sur le bloc de départ aux Jeux olympiques dans sa ville d’origine. Sa famille et ses amis, certains d’aussi loin qu’en Angleterre, étaient dans la foule pour la voir.

«Montréal se doit d’être le fait saillant, a dit Quirk. J’ai grandi là et j’ai vu les structures olympiques être construites à partir du sol», tout à côté de la piscine où elle a concouru plus jeune.
Quirk n’a pas participé au défilé de la cérémonie d’ouverture parce qu’elle avait une course le lendemain, mais elle se rappelle avoir marché du village jusqu’au stade olympique avec l’équipe.
«Entendre la foule crier si fort quand l’équipe a commencé à traverser le tunnel, c’était quelque chose qu’il est vraiment difficile de décrire», dit-elle.

Quirk a terminé cinquième au 200 papillon, sixième au 100 papillon et neuvième dans les 400 libre et 800 libre. Même si elle était légèrement déçue de ne pas avoir remporté de médailles – à l’époque simplement participer aux Jeux était suffisant. Quirk croyait qu’elle participerait à d’autres Jeux olympiques.
«Les Jeux de Montréal ont été un grand moment de fierté d’être Canadienne et de vivre cela», dit-elle.

L’année après les Jeux olympiques, Quirk a nagé avec l’Université de Floride à Gainesville et au cours de cette seule année dans la NCAA elle a reçu cinq prix d’étoile américaine.
Quand les Jeux du Commonwealth de 1978 ont eu lieu à Edmonton, la mère de Quirk s’y est rendue en autobus à partir de Montréal pour la voir. Sa fille ne l’a pas déçue, gagnant cinq médailles à ces Jeux. Sa victoire au 100 papillon s’est produite après s’être qualifiée de justesse pour la finale. «J’avais un couloir, dit-elle. C’est tout ce dont j’avais besoin.»

Quelques semaines plus tard, aux championnats du monde à Berlin-Ouest, Quirk a gagné les médailles de bronze au 100 papillon et au relais 4×100 libre. Elle est remontée sur le podium aux Jeux panaméricains de 1979 à San Juan, gagnant la médaille d’argent au relais 4×100 libre et celle de bronze au 400 libre.

Son rêve de participer à d’autres Jeux olympiques s’est écroulé quand le Canada s’est joint au boycottage des Jeux de 1980 à Moscou.

«Beaucoup d’athlètes vivent dans un monde idéal, a dit Quirk. Vous ne pensez pas que vous devez vous inquiéter de la politique mondiale. Avoir quelqu’un d’autre qui prend ce genre de décision, jouant avec votre avenir, quand nous savions que cela ne ferait aucune once de différence pour le gouvernement russe, nous pensions que c’était un geste inutile.»
Quirk a établi plusieurs records canadiens lors de l’été de 1980, dont lors de sa toute dernière course (200 papillon)