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MacLean encouragée par les honneurs du SEC avant NCAA et Essais olympiques

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Par Nathan Sager

L’été dernier, lorsqu’elle a pris une pause physique et psychologique de la piscine pour la première fois depuis le début de son adolescence, la finaliste olympique des épreuves de libre, Brittany MacLean, a recommencé à porter la bague qu’elle a reçue lorsqu’elle s’est qualifiée pour Londres 2012.

Une bague a souvent deux symboliques, un moment précis de la vie, et l’espoir éternel. Depuis les olympiques, MacLean a concouru avec des maux tenaces à la cuisse gauche et à l’épaule droite, ce qui a affecté ses résultats avec les Bulldogs de l’université de Georgia ainsi qu’à l’international.

« J’ai eu de très bons Jeux olympiques, j’ai apprécié chaque moment de mon expérience, » indique MacLean, qui a pris la 7e position au 400 m libre à Londres et était la dernière nageuse du relais 4×200 m libre complété par Barbara Jardin, Samantha Cheverton et Amanda Reason, qui terminé en 4e position. « Je me suis blessée juste après, j’étais dans une grosse phase de transition. J’ai eu une première session difficile à l’université. Je suis arrivée à Georgia avec un gros nom, mais je suis arrivée blessée et je sentais que je n’étais pas assez bonne. Mes entraineurs et mes coéquipiers m’ont assuré que peu importe le nombre de points que je faisais, je contribuais à l’équipe d’une façon ou d’une autre. »

« C’est un peu pourquoi je ne l’ai jamais portée, je suis entourée de tous ces athlètes incroyables, pourquoi je suis celle qui a cette bague à son doigt ? » déclare-t-elle. « Pendant des années, je l’ai portée à des occasions spéciales. Lorsque je ne nageais pas, j’ai commencé à la porter un peu plus et j’aimais son allure. J’essayais de dégager de la confiance et aussi de me rappeler ce qui me reste à réaliser. Maintenant, je me sens bien parce que j’ai tout donné et si ça ne fonctionne pas, je pourrai clore ce chapitre en sachant que j’ai fait mon possible. »

L’athlète de 22 ans originaire d’Etobicoke en Ontario, a également été nommée nageuse de la rencontre au plus récent Southeastern Conference championship alors qu’elle se prépare pour ses derniers championnats NCAA, du 17 au 19 mars à Atlanta, et pour les Essais olympiques et paralympiques du 5 au 10 avril à Toronto. Le mois dernier au SEC, Brittany a remporté trois épreuves individuelles et a amélioré son record de la compétition au 1650 verges libre avec un temps de 15 minutes 36, 52 secondes ; 3,5 secondes plus rapide que son ancien record.

MacLean s’est tenue bien occupée pendant les cycles de 2012 et 2016 à Georgia. Celle qui n’a jamais manqué une partie de football à domicile au légendaire stade Sanford, fait une majeure en administration du sport. En même temps, ses blessures à la cuisse et à l’épaule sont telles, qu’elle a dû se retirer des championnats du monde FINA 2015.

Brittany s’est servie de sa pause de la piscine pour donner un nouveau souffle à sa natation, et cela a payé à long terme. La compétition du SEC a confirmé sa nouvelle approche.

« C’était incroyable, au début de l’année, je n’aurais jamais cru avoir une telle saison. Le but que je m’étais fixé cet été était de retomber en amour avec la natation, d’être la meilleure coéquipière possible et d’avoir une bonne influence sur tout le monde. »

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« Mon temps ici a vraiment été en montagne russe, mais d’une façon ou d’une autre, je suis passé au travers, » ajoute celle qui est toujours affiliée au Etobicoke Swim Club. « J’ai tout de même contribué à l’équipe, cette année je veux vraiment être une meneuse pour mes coéquipiers. »

Les objectifs de la piscine de 25 verges de la NCAA et de la piscine de 50 m des compétitions internationales semblent incompatibles, en particulier avec la saison NCAA qui se termine seulement deux semaines et demie avant les Essais canadiens. MacLean précise que sous la direction de l’entraineur-chef Jack Bauerle, le programme à Georgia est très conciliant pour les besoins du bassin long. Ses entrainements ont également été modifiés pour tenir compte de ses blessures.

« Je me trouve chanceuse que le cycle olympique concorde avec le cycle universitaire, » ajoute-t-elle. « Le programme à Georgia est bon pour la compétition en long bassin. Avant même la “saison des championnats’’ comme il l’appelle ici, nous avons au moins quatre entrainements en long bassin par semaine. C’est énorme, je ne me tiens jamais loin du long bassin. J’ai réussi à me mettre en forme, ce qui me donne beaucoup de confiance. Mon niveau de forme est plus élevé qu’il ne l’a été depuis longtemps, les compétitions en long bassin devraient donc bien se passer. »

« Le thème cette année fut d’identifier les problèmes avant qu’ils ne surviennent, » indique Brittany. « Il y a beaucoup de travail de maintenance et de réhabilitation quotidienne. Il faut s’occuper des petits problèmes avant qu’ils ne deviennent trop gros. »

Brittany MacLean aura l’avantage de la piscine pour les NCAA comme pour les Essais. Les rivaux de l’université de la Géorgie, les Georgia Tech Yellow Jackets, accueilleront la première rencontre. Les Essais, eux, se tiendront à Toronto, un plus dans sa conquête pour Rio 2016.

« Si vous allez à l’université de la Géorgie, vous ne pouvez pas être un admirateur des Tech, mais j’aime l’état de la Géorgie. C’est un facteur très commode, je me déplace à peine pour les NCAA, et puis les Essais sont à Toronto, là d’où je viens. »

« C’est agréable de ne pas avoir à changer de fuseaux horaires et d’avoir peu de voyagement. Cela devrait aider à mon repos et à ma récupération entre les deux compétitions. »