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L’équipe féminine canadienne veut continuer à surfer sur la vague du succès

Championnats FINA 2017, Nouvelles –

Cet article préliminaire aux 17es Championnats mondiaux de la FINA s’inscrit dans le mouvement Nourrir la passion du sport féminin des Producteurs laitiers du Canada qui se consacre à la reconnaissance et à l’autonomisation des athlètes féminines de notre pays.

par Jim Morris

Les athlètes féminines canadiennes ont fait des vagues en 2016, récoltant admiration, récompenses et médailles aux Jeux olympiques de Rio et aux Championnats mondiaux de natation de la FINA (25 m) à Windsor, Ontario.

L’équipe féminine espère continuer à surfer sur cette vague positive aux Championnats mondiaux de la FINA qui se tiendront à Budapest (Hongrie), mais les athlètes savent déjà que les équipes des autres pays attendent les Canadiennes de pied ferme.

L’équipe nationale de cette année compte 13 femmes qui ont participé soit aux Jeux olympiques, soit à des championnats en petit bassin en 2016.

Selon Hilary Caldwell, médaillée de bronze dans l’épreuve du 200 mètres dos de Rio, les femmes voient les résultats de l’an dernier comme une étape et non une destination.

« Nous voulons nous inspirer de ce que nous avons fait l’an dernier et nous espérons répéter certaines performances, gagner beaucoup de médailles et montrer qu’il ne s’agissait pas d’un exploit ponctuel », affirme la nageuse qui s’entraîne au Centre de haute performance de Victoria. « Notre équipe est vraiment excellente et elle va le rester.

« Malheureusement, il y a toujours plus d’intérêt pour la natation pendant les années olympiques. Les gens ne semblent pas comprendre que les Mondiaux sont tout aussi importants, que tous les mêmes athlètes s’y trouvent. Nous espérons faire assez de vagues pour que les gens continuent de parler de nous. »

Les nageuses canadiennes ont remporté six médailles à Rio. Penny Oleksiak, du Centre de haute performance de l’Ontario, a parti le bal en remportant l’or aux 100 mètres libre et l’argent au 100 mètres papillon; elle faisait aussi partie de l’équipe qui a gagné le bronze au relais 4 x100m et au relais 4×200 m en nage libre.

Kylie Masse de Windsor, Ontario a démontré la force des Canadiennes au dos crawlé en arrivant troisième au 100 mètres.

Quelques mois plus tard, à Windsor, les Canadiennes ont remporté huit médailles, dont deux d’or, et ont participé au relais 4×50 mètres libre où elles ont gagné le bronze.

Ces résultats ont incité la Presse canadienne à décerner à l’équipe le titre d’équipe de l’année. C’était la troisième fois seulement en cinquante ans qu’une équipe féminine méritait ce titre, après l’équipe nationale de soccer en 2012 et l’équipe de Sandra Schmirler au curling en 1998.

Penny Oleksiak a gagné le prix Lou Marsh 2016, présenté au meilleur athlète canadien de l’année et le prix de l’athlète féminine de la Presse canadienne.

Ce titre d’équipe de l’année revêt une importance particulière puisque la même année, les Blue Jays de Toronto ont participé aux finales du baseball et que les Redblacks d’Ottawa ont remporté la Coupe Grey.

«  La natation est un sport qui n’attire pas nécessairement les mêmes regards que ces grands sports professionnels, avoue Hilary. Ç’a été vraiment formidable.

«  On ne s’attendait pas nécessairement à cela… mais c’était mérité. Tout à fait mérité. C’était génial d’obtenir l’affirmation et la reconnaissance du caractère exceptionnel de nos Jeux olympiques. »

Erika Seltenreich-Hodgson affirme que les succès de l’an dernier ont monté la barre pour toute l’équipe. La jeune native d’Ottawa qui s’entraîne au Centre de haute performance de Vancouver affirme qu’elle a dû se battre pour faire partie de l’équipe des Championnats du monde.

« J’ai dû démontrer que je méritais encore de faire partie de l’équipe, dit-elle. La flamme que nous avons allumée en natation féminine a nettement changé ce que nous étions avant l’an dernier, à mon avis.

« L’intensité des essais et le nombre de personnes qui auraient pu se qualifier dans les compétitions étaient tout simplement ahurissants. C’était la première fois que je comprenais que ma place était compromise. Il fallait vraiment que je m’y mette, non seulement pour refaire ce que j’avais réussi, mais pour faire mieux. »

Erika dit qu’il lui a fallu du temps pour comprendre ce que les femmes avaient accompli.

« Je suis très honorée du simple fait d’avoir participé à un événement historique du sport canadien », dit-elle.

Quant à Rachel Nicol, spécialiste de la brasse de Lethbridge (Alberta), elle estime que les préparatifs pour les Championnats mondiaux l’ont aidé à refaire le plein d’énergie.

« Je ne vous cacherai pas qu’en revenant de Rio, j’étais un peu démotivée. C’est difficile de se remettre à l’entraînement et de se sentir stimulée. Cela peut sembler contraire à la logique. Après une compétition aussi importante, on pourrait penser à tout ce qu’il faudra travailler.

« Pourtant, le retour à la maison et à la routine ont été difficiles. Maintenant, je me sens beaucoup mieux. Depuis janvier, je trouve que mon entraînement progresse bien et depuis avril, je me sens en pleine forme. »

Même si 2016 a été une année merveilleuse, Rachel croit que l’équipe féminine pourrait encore faire mieux cet été et jusqu’en 2020 aux Olympiques de Tokyo.

« Je ne sais pas si nous devons prouver quoi que ce soit, dit-elle. Ce n’est pas ainsi que je vois les choses.

« Nous nous sommes vraiment établies et avons montré ce dont nous sommes capables. Nous avons accompli de bien belles choses et prouvé que nous étions des adversaires de taille. Nous allons simplement essayer de continuer dans cette voie. »

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