Nouvelles & Articles

Overholt sourit de nouveau après avoir nagé à travers les difficultés

Nouvelles –

PAR NATHAN WHITE

VANCOUVER – Dans la piscine du centre aquatique de l’UBC, une demi-douzaine de nageuses, chacune dans son couloir, lèvent la tête et, la main posée sur le rebord de la piscine, fixent une horloge accrochée au haut du mur qui égraine les dernières secondes dont elles disposent pour reprendre leur soufflé.

Les coéquipières poussent le mur à l’unisson pour débuter leur prochain segment. Emily Overholt, une nageuse de 5 pieds 7 pouces, âgée de 21 ans, originaire de West Vancouver, avance avec une grande rapidité à travers les quatre styles de nage de l’épreuve du quatre nages individuel (QNI). Le rythme ondulant de la nage papillon, la rotation avant de passer au mouvement de moulinet de la nage sur le dos, le retour sur le ventre pour la brasse à mi-distance, puis, pour finir, la nage libre, la plus rapide de toutes.

Elle touche le mur de nouveau pour un bref répit et échange une un sourire et une petite blague avec son coéquipier et ami des trois dernières années au Centre de haute performance – Vancouver, Markus Thormeyer.

Overholt avait déjà nagé cette combinaison sur l’exigeante distance du 400 m plus rapidement que toutes les nageuses au monde, à l’exception de deux d’entre elles. Aux Championnats du monde FINA 2015 à Kazan, en Russie, Overholt a décroché une médaille de bronze, la toute première du Canada au 400 m QNI.

Aux Championnats du monde FINA 2015 à Kazan, en Russie, Overholt a décroché une médaille de bronze, la toute première du Canada au 400 m QNI.

À 17 ans, fraîchement diplômée de l’école secondaire Collingwood, elle était la plus jeune membre de l’équipe nationale, et plus tôt cet été, lors des Jeux panaméricains de 2015 à Toronto, elle a été au cœur d’une des histoires les plus passionnantes des Jeux. Elle y a remporté une victoire inespérée au 400 libre un jour après avoir vu sa victoire au 400 m QNI effacée en raison d’une disqualification.


Alors une jeune nageuse rêvant des Jeux olympiques, Overholt rencontre son futur coéquipier Ryan Cochrane.


« Tout semblait parfait de l’extérieur »

Elle a démontré son calme, sa maturité et son talent. Elle a amorcé la saison 2015-2016 à l’aube de réaliser son rêve d’arborer l’unifolié aux Olympiques, avec la possibilité de faire partie des étoiles canadiennes aux Jeux de Rio 2016.

« Tout semblait parfait de l’extérieur », raconte Overholt. « Mais toute cette pression et toutes ces attentes affectaient ma santé mentale. »

« C’est certainement à ce moment-là que j’ai commencé à sombrer dans la dépression. »

En septembre 2015, Overholt quitte la maison de ses parents pour emménager seule sur le campus de l’Université de la Colombie-Britannique, site du Centre de haute performance. Cependant, elle a pris un an de congé des études afin de mettre toutes les chances de son côté pour se tailler une place au sein de l’équipe olympique aux Essais d’avril 2016. Avec la natation comme seul centre d’intérêt, elle a senti « un poids énorme » sur ses épaules, car tout ce qui l’intéressait, c’était de savoir si elle se rendrait ou non à Rio.

« Je passais presque toutes mes journées au lit. Je ne voulais pas voir mes amis, je n’ai jamais vu ma famille, et je n’avais ni énergie ni motivation pour faire quoi que ce soit », ajoute-t-elle.

« J’allais aux entraînements, mais je devais me forcer à y aller. »

Alors que l’objectif des Jeux olympiques l’a poussée à se rendre aux Essais, Overholt a fait taire les sentiments qu’elle éprouvait. Son sourire s’est effacé, et elle l’a remplacé par un visage impassible. Les Essais se sont déroulés à Toronto, et on s’attendait à ce que la coqueluche des derniers Jeux panaméricains y tienne la vedette.

Lorsqu’elle réussit à se qualifier pour l’équipe olympique grâce à une deuxième place au 400 m quatre nages individuel au deuxième jour, ce qui l’a frappée, c’était à quel point elle semblait ne pas apprécier ce moment à sa juste valeur.

« J’étais seulement heureuse d’en finir », raconte-t-elle. « Lorsque je voyais d’autres athlètes se qualifier pour l’équipe olympique, leurs réactions étaient bien différentes de la mienne. J’étais assez confuse parce que je ne ressentais pas la même chose qu’eux. Je suppose qu’ils paraissaient beaucoup plus heureux que moi. »

Après une contre-performance au 200 m libre au troisième jour, Overholt s’est retirée de la compétition pour les trois derniers jours de l’événement.

Elle n’a participé à aucun autre événement compétitif jusqu’aux Jeux olympiques cet été.


Overholt a fait la démonstration de son assurance, sa maturité et son talent lors des Jeux panaméricains de Toronto 2015.

Overholt pensait qu’en obtenant une place dans l’équipe olympique, elle guérirait de la dépression contre laquelle elle luttait.

Cela n’a pas été le cas.

Toutefois, elle n’a mis personne au courant. Pour compliquer les choses, une blessure au muscle ischio-jambier l’a tenue à l’écart de l’entraînement et de ses coéquipiers pendant quelque temps. Lorsqu’elle a repris l’entraînement, elle ne pouvait utiliser que ses bras.


Ce qui a le plus marqué Overholt lorsqu’elle a gagné sa place sur l’équipe lors des Essais olympiques et de paranatation 2016, c’est qu’elle a très peu apprécié le moment.

« C’est assez difficile de nager la brasse (si on n’est pas capable d’étendre ses genoux) », indique l’entraîneur-chef du CHP-Vancouver, Tom Johnson, 68 ans, membre du Temple de la renommée de la Colombie-Britannique, qui a participé à chaque édition des Jeux olympiques depuis ceux de Montréal 1976. « Mais elle connaissait cette épreuve assez bien; il fallait donc l’amener sur la ligne de départ en un seul morceau. »


À Rio, Overholt a mérité une 5e place au 400 m QNI et a aidé le Canada à remporter le bronze au relais 4×200 m.

À Rio, Overholt a tout donné dans les préliminaires pour décrocher le huitième couloir pour la finale du 400 m QNI, ensuite, elle a retranché deux secondes à son chrono le même soir pour conclure la compétition au cinquième rang.

« Ses Olympiques étaient pratiquement terminés », explique Johnson.

Par la suite, Brittany MacLean a attrapé un virus des voies respiratoires. Le directeur de la haute performance de Natation Canada, John Atkinson et l’entraîneur-chef de l’équipe olympique, Ben Titley, ont demandé à Johnson si Overholt pouvait aider à qualifier le Canada pour la finale du 4 x 200 m libre.

« J’ai répondu : “Je pense qu’elle peut nager 200 m, ce sera assez pour mener le Canada à la finale. Mais, ce n’est pas une garantie” », se rappelle Johnson.

Pendant que MacLean se reposait, Overholt a nagé et inscrit un respectable chrono de 1:58.29, assez pour permettre au Canada d’avancer avec une confortable sixième place. Lorsque MacLean et Penny Oleksiak ont rejoint Katerine Savard et Taylor Ruck à la finale, elles ont nagé vers la médaille de bronze, faisant également d’Overholt (ainsi que de sa coéquipière de la vague de qualification, Kennedy Goss) une médaillée Olympique.


À Rio, Overholt a mérité une 5e place au 400 m QNI et a aidé le Canada à remporter le bronze au relais 4×200 m.

« J’avais l’impression d’avoir échoué… »

« J’avais l’impression d’avoir échoué, d’avoir laissé tomber mes entraîneurs, ma famille, et même moi-même », dit-elle.

Un jour, où je me sentais particulièrement seule, je me suis dit que les choses ne s’arrangeraient jamais et que pour toujours, ce serait ça ma vie.

« Cette nuit-là, je me suis retrouvée à l’urgence. »

Nous sommes en 2016, au mois de septembre. Ce dimanche-là, Overholt ne se présente pas au déjeuner de crêpes organisé pour les Thunderbirds de l’UBC.

Keegan Zanatta, un coéquipier de quatre ans son aîné, est sur le terrain de rugby en train de faire cuire des crêpes sur un gril portable pour les athlètes de l’UBC venus appuyer l’équipe féminine de rugby. Il ne consulte pas son portable pendant un bon moment, alors que les messages d’Overholt s’y bousculent.

« Elle m’a envoyé au moins 10 messages texte. Je me suis alors dit que ça devait être sérieux », se rappelle Zanatta.

Zanatta s’est rendu à l’hôpital de l’UBC pour y retrouver Overholt. À ce moment-là, elle ne tenait pas à ce que sa famille ou ses entraîneurs soient mis au courant, alors Zanatta a appelé une autre vétérane des Thunderbirds Stefanie Serka. Cette dernière était en train de se détendre dans la maison familiale à Richmond, en compagnie de sa mère, lorsqu’elle a reçu l’appel de Zanatta.

« J’ai alors dit à ma mère : “Maman, il faut que tu me déposes tout de suite à l’hôpital” », raconte Serka.

Lorsque Serka est arrivée à l’hôpital cet après-midi-là, elle a trouvé Overholt au lit et Zanatta à son chevet. Les deux vétérans ont passé l’après-midi à échanger des plaisanteries et à distraire leur jeune amie de toutes les manières possible.

« En fait, nous avons parlé de tout, sauf du sujet qui nous préoccupait. C’était évident qu’elle ne voulait en parler à personne », ajoute Serka. À ce moment-là, cela incluait ses entraîneurs et sa famille.

Entre la fin de l’après-midi et le début de la soirée, on leur a appris qu’Overholt serait transférée au Vancouver General Hospital. Ils ont attendu quelques heures, et aux environs de 23 h, Serka est montée à l’arrière d’une ambulance avec Overholt pour se rendre au Vancouver General Hospital, à 10 km à l’est de la ville, alors que Zanatta les suivait en voiture.

Serka se rappelle être restée avec Overholt jusqu’au petit matin aux urgences de VGH. Un agent de police était assis près d’une personne qu’il semblait avoir arrêtée. Ils pouvaient entendre une femme crier de temps en temps. Vers 3 ou 4 heures du matin, ils ont appris qu’Overholt serait admise. Un médecin leur a alors dit de rentrer chez eux.

« C’était vraiment bizarre comme dynamique », poursuit Serka. « Devoir laisser Emily seule dans cet environnement était un peu préoccupant. »

« Nous sommes rentrés, nous avons dormi pendant une heure et demie, nous nous sommes réveillés à 7 heures et nous sommes retournés à l’hôpital. Nous nous sommes assis sur les mêmes fauteuils que nous avions quittés un peu plus tôt. »

Pendant la journée, ses parents et ses entraîneurs sont arrivés, et les personnes les plus proches d’elle ont commencé à prendre la mesure de la situation. Overholt est restée à l’hôpital pendant plus de deux mois. Elle n’a pas beaucoup de souvenirs de cette période, mais elle se rappelle les visites de Zanatta et de Serka, tous les jours au début, puis régulièrement jusqu’à la fin de son hospitalisation.

Cela m’a pris longtemps avant de commencer à parler aux médecins là-bas. Je leur ai dit que tout ce que je voulais, c’était de rentrer chez moi et de ne parler à personne, mais il était évident qu’ils ne me laisseraient pas m’en aller s’ils n’étaient pas sûrs que je serais en sécurité », explique-t-elle.

« Lorsque je me suis sentie prête à accepter l’aide dont j’avais besoin, ils étaient prêts à me la donner. »

« Lorsque je me suis sentie prête à accepter l’aide dont j’avais besoin, ils étaient prêts à me la donner. J’ai commencé à leur parler, et c’est à ce moment-là que les choses ont commencé à se remettre en place. J’ai travaillé avec les médecins pour trouver les médicaments appropriés et la combinaison adéquate de traitements qui me permettraient de me sentir à nouveau moi-même. »

Après sa sortie de l’hôpital, elle a passé du temps chez ses parents, où elle est tombée en amour avec le nouveau chiot de la famille, Charlie (un croisement entre un épagneul cavalier King Charles et un caniche, connu sous le nom de cavapoo). Toutefois, contrairement aux couloirs de nage auxquels elle était habituée, la récupération n’a pas suivi une ligne droite. Overholt a été absente des Essais de 2017 et des Championnats du monde qui ont suivi.

« J’ai essayé de reprendre mes études au deuxième semestre, et je pense que c’était beaucoup pour moi. Je n’ai pas vraiment nagé, j’ai abandonné un de mes cours, et j’ai dû prendre les choses un peu plus lentement », raconte-t-elle. « J’étais vraiment déchirée. D’un côté, je croyais que la natation était la cause de ma dépression, car c’était un véritable défi de me rendre à la piscine tous les jours, et je pensais que c’est ce qui affectait mon humeur. D’un autre côté, je voulais nager. J’avais le sentiment que je n’avais pas encore atteint tous mes objectifs. Je savais que je devais m’éloigner de la piscine pendant quelque temps, mais je ne savais pas si j’étais prête à y retourner. »

« Ou si j’allais y retourner un jour. »


Le retour a vraiment commencé à l’automne 2017.

Le retour a vraiment commencé à l’automne 2017. Au cours des 14 mois qui ont suivi les Olympiques, Overholt n’a participé qu’à une seule compétition, mais elle a repris l’entraînement avec un optimisme prudent et le soutien d’un psychologue et d’un psychiatre. Au cours de sa première année à titre de membre des Thunderbirds de l’UBC, qu’elle a entreprise tardivement, elle a été nommée recrue nationale U SPORTS de l’année. Cependant, personne ne voulait exprimer des attentes à son égard. Les gens étaient seulement contents de savoir qu’elle allait bien et qu’elle avait recommencé à apprécier la natation.

Au premier jour des essais de juillet 2018 à Edmonton, un nom familier est revenu sur la liste de départ du 400 m QNI. Overholt a réalisé le troisième temps le plus rapide de la matinée pour mériter une place à la finale et une chance de revenir dans l’équipe nationale. Lorsque Sydney Pickrem, qui avait gagné le bronze au 400 QNI aux Mondiaux de 2017, déclare forfait, la porte s’ouvre un peu plus pour Overholt.

Après 350 mètres, Overholt avait réduit l’écart avec Sarah Darcel, mais elle tirait encore de l’arrière par 0,34 seconde. Elle a mis tout ce qui lui restait dans les 50 derniers mètres et réussit à dépasser Darcel pour remporter la course par près d’une seconde et demie. Un grand sourire a illuminé son visage, ensuite, elle a posé la main sur sa bouche en signe d’incrédulité, alors qu’elle regardait l’autre extrémité de la piscine et qu’elle essayait de traiter l’information sur le tableau d’affichage.

Elle était de retour au sein d’Équipe Canada.


Overholt retrouvant sa place sur l’équipe canadienne est un moment « qu’on attend toute sa vie », a dit l’entraineur vétéran, Tom Johnson.

« On ne vit pas souvent des moments comme celui-là dans le sport, mais ce sont ceux pour lesquels on vit », commente Johnson, qui a vu tellement de choses en carrière que les autres entraîneurs le taquinent souvent en lui posant des questions sur les Jeux olympiques de l’Antiquité.

Alors qu’Overholt essayait de retenir ses larmes, son sourire a illuminé son visage. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas de soulagement, mais de joie.

« Je suis tellement heureuse », affirme-t-elle dans l’entrevue d’après-course tout en essayant de reprendre son souffle. « Il y a un an, je ne pensais pas que je pourrais un jour revenir ici, ça signifie beaucoup pour moi. »

Thormeyer, de même que chacun des membres du groupe d’entraînement de Vancouver, était très ému.

« Après tout ce qu’elle a traversé, la voir réussir son retour au sport et dès la première année toucher le mur en premier et se qualifier pour l’équipe des Championnats panpacifiques de 2018, c’était, je me rappelle, quelque chose de très émouvant. De plus, elle passait un bon moment », ajoute Thormeyer.

« Il ne s’agissait pas seulement de voir une personne manquer les Essais une année et l’année prochaine, participer aux Essais et se tailler une place dans l’équipe. C’était énorme. »

Si elle avait à le refaire, elle dit qu’elle aurait agi beaucoup plus tôt.

« Je pensais que les gens diraient que j’exagérais ou que ce n’était rien. Je pense que si j’avais demandé de l’aide plus tôt, j’aurais vécu une expérience bien différente. J’ai attendu trop longtemps avant d’en parler à des gens et avant de leur dire à quel point c’était sérieux. Ça n’a fait qu’empirer le problème », explique Overholt.

Lorsque le stress et les épreuves de la vie se manifestent aujourd’hui, elle essaie de « rester dans le moment présent et de tout mettre en perspective pour qu’une mauvaise journée ne se transforme pas nécessairement une mauvaise semaine. »

« J’essaie de trouver quelque chose de bon chaque jour, aussi petit soit-il, comme quelque chose qui m’aide à me détendre ou quelque chose que j’ai bien fait à l’entraînement ou à l’école. »


Overholt essaie de « demeurer présente et de garder les choses en perspectives afin qu’une mauvaise journée ne devienne pas une mauvaise semaine. »

La vie n’est en rien parfaite en ce moment, mais tout va bien à la piscine. L’année dernière, elle a concouru aux finales des Championnats panpacifiques. Elle a récemment aidé l’UBC au championnat national de U Sports en remportant des victoires et en établissant des records universitaires nationaux au 200 m libre, au 400 m libre et au 400 m QNI. Elle a inscrit 10 meilleurs temps depuis le mois de décembre. Plus tôt ce mois-ci, Sport BC lui a rendu hommage en lui décernant le prix Harry Jerome pour son retour à la compétition et le prix de l’athlète de l’année.


« Lorsqu’elle m’a dit qu’elle recevrait ce prix, j’ai eu des frissons », raconte Serka, l’amie qui a accompagné Overholt dans certains des moments les plus difficiles vécus par cette dernière. « Ce n’est pas tout le monde qui peut admettre avoir des problèmes, et encore moins en parler publiquement. De plus, c’est une nageuse formidable, qui est une véritable force dans la piscine et qui y trouve du plaisir. Elle a toujours un sourire aux lèvres en compétition. »


Plus tôt ce mois-ci, Sport BC a reconnu Overholt avec le Harry Jerome Comeback Award lors de sa soirée de remise de prix Athlète de l’année.

« Son enthousiasme est contagieux », ajoute Thormeyer. « Elle peut insuffler de l’énergie à tout le groupe d’entraînement, et cela ne se limite pas à la natation. Et puis en la voyant aller à ses cours ou afficher des phots de son chien sur Instagram, on ne peut s’empêcher de qu’elle a fait un long chemin, et c’est formidable de la voir poursuivre sur cet élan. »

Overholt a toujours des objectifs pour la piscine, mais ils ne sont plus de nature « tout ou rien ».

« Je pense que je réaliserai ces objectifs en m’amusant, c’est à peu près ça les raisons de ce retour, et je profiterai tous les jours du processus », explique-t-elle. « Je pense que cette fois-ci, je le fais plus pour moi-même que pour les résultats. Je suis vraiment heureuse en nageant. Bien sûr, certaines journées sont plus difficiles que d’autres, et à mon retour, dans les premiers temps, j’ai connu mon lot de difficultés. Mais les choses sont différentes aujourd’hui. »

« À présent, je souris beaucoup plus souvent. »


Emily avec le Cavapoo familial, Charlie.

Si vous, ou une personne de votre connaissance, luttez contre la dépression, nous vous recommandons d’en parler à un membre de confiance de votre famille ou de votre communauté, de prendre contact avec un médecin, un conseiller, un thérapeute ou un autre fournisseur de soins de santé, de vous rendre aux urgences les plus proches ou de communiquer avec Services de crises du Canada au 1.833.456.4566 ou au http://www.crisisservicescanada.ca/fr/.