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Taylor Ruck se sert des Championnats du monde comme test à un an des Jeux olympiques

Articles de fond –

Par Jim Morris

Cet été sera un test pour Taylor Ruck.

Ruck et son entraineur au centre de haute performance – Ontario, Ben Titley, utiliseront les Championnats du monde FINA à Gwangju en Corée du Sud comme indicateur afin de décider le nombre d’épreuves auxquelles elle pourrait participer aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Ruck a été très occupée lors des compétitions internationales l’an dernier. L’effervescente nageuse de 18 ans a nagé six épreuves individuelles, en plus des relais aux Championnats pan-pacifiques 2018 où elle a remporté cinq médailles, dont l’or au 200 m libre.

Aux Jeux du Commonwealth 2018 à Gold Coast, Ruck a remporté une médaille dans chacune de ses 8 épreuves. Sa médaille d’or au 200 m libre était un nouveau record du Commonwealth et sa médaille d’argent au 50 m libre était un record canadien.

Alors qu’ils se préparent pour les Championnats du monde, Ruck et Titley porteront attention à l’horaire des différentes épreuves à Gwangju. Cela les aidera à décider quelles courses Ruck nagera.

« Ce sera un test pour voir ce que je peux faire, combien de courses j’arrive à gérer, » a dit Ruck.

Ruck vise quatre épreuves individuelles – avec préliminaires, demi-finales et finales – en plus des relais. Titley ne s’inquiète pas outre mesure de la charge de travail selon l’horaire des épreuves.

« Même si nous l’avons déjà fait auparavant et que nous avons géré un programme fort occupé. Ce sera un très gros défi pour elle, » a dit Titley. « Ce n’est pas les personnes contre qui elle nage, ou le niveau de la compétition, c’est le nombre de fois où elle devra le faire. »

« Elle aura beaucoup d’épreuves. Il lui faudra gérer ses épreuves, récupérer et utiliser cette année comme une répétition générale afin de planifier Tokyo. »

Un exemple de conflit d’horaire, la finale du 100 m dos n’est que 21 minutes avant la demi-finale du 200 m libre.

« On peut s’en sortir aux Jeux du Commonwealth, » a dit Titley. « Mais les demi-finales des Championnats du monde sont beaucoup plus rapides. »

Le repos et la récupération obtenus en laissant tomber une épreuve pourraient être bénéfiques pour Ruck dans d’autres épreuves.

« C’est ce dont nous parlons avec Ben, » dit-elle. « Ce ne serait pas la fin du monde si je laissais tomber une épreuve si cela m’aidait à être meilleur ailleurs. »

Au cours des trois dernières années, la native de Kelowna, C.-B., a remporté 15 médailles dans des compétitions internationales majeures.

À ses premiers Jeux olympiques à Rio 2016, Rio a remporté deux médailles de bronze dans les relais 4×100 m libre et 4×200 m libre.

Ses huit médailles aux Jeux du Commonwealth l’ont mis à égalité avec le Canadien Ralph Hutton (1966) et les Australiennes Emily Seebohn (2010) et Susie O’Neill (1998) pour le plus grand nombre de médailles remportées en une seule édition des Jeux.

Plus tard la même année, Ruck est devenue la première canadienne à remporter cinq médailles aux Championnats pan-pacifiques.

Ruck a aussi remporté 13 médailles aux Championnats du monde FINA juniors, plus que n’importe quel autre nageur.

Même avec son impressionnante récolte de médailles, Ruck s’aventurera dans des territoires inconnus à Gwangju, où elle participera à ses premiers Championnats du monde sénior.

Lorsqu’on lui demande si elle est nerveuse, Ruck hausse les épaules.

« Je ne peux pas dire, je n’y suis jamais allée, » dit-elle. « Je pense que ce sera comme n’importe quelle autre compétition internationale majeure. »

Atteindre le podium aux Championnats du monde serait non seulement une autre étape dans la progression de Ruck, mais cela aidera aussi à l’élaboration d’un plan pour les Olympiques.

« Nous voulons savoir si c’est possible ou si c’est trop ou si c’est quelque chose de gérable, » a dit Titley. « Obtenir plus d’informations pour l’an prochain serait un des facteurs les plus importants en Corée. »