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Des administratrices de longue date partagent le Prix de contribution bénévole

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Par Rita Mingo

L’amour de Sue Jackson pour la natation remonte à plusieurs dizaines d’années.

« Elaine Tanner, surnommée Mighty Mouse (la souris redoutable), a été mon premier coup de cœur de la natation à l’époque. Je m’y suis accrochée. Mes enfants étaient de vrais petits poissons. Le monde de la natation est merveilleux et j’en fais encore partie. »

Après des années à donner avec joie de son temps aux niveaux local et provincial, Jackson s’est mérité le Prix de contribution bénévole de Natation Canada 2021. Elle partage cet honneur avec une autre passionnée de longue date, Linda Metcalfe, de Langley, en Colombie-Britannique.

« Je suis très touchée de recevoir ce prix, » partage Jackson. « C’est une belle organisation avec tellement de bénévoles fantastiques. »

« C’est tellement inattendu, je me sens un peu dépassée par les évènements, » ajoute Metcalfe. « Quand on fait ce genre de choses, on ne pense pas le faire pour recevoir un prix. On baisse la tête et on fait ce qu’on a à faire. C’est un bel honneur inattendu. »

Jackson a déjà été présidente de Swim Nova Scotia après avoir été aux commandes de l’administration du Wolfville Tritons Swim Club pendant 13 ans.

« L’un des moments forts pendant mon mandat a été d’avoir David Sharpe (d’Halifax) sur l’équipe olympique, » se rappelle Jackson, une officielle de niveau 5 de Grand-Pré. « Je me souviens, je prenais l’avion pour aller à Montréal pour voir la compétition, alors je n’étais pas à la piscine lorsqu’il a été sélectionné pour l’équipe, mais c’était incroyable de voir les reprises. »

« Développer le sport à partir du niveau communautaire, dans le bas de la pyramide, avec tous les enfants… j’aime la continuité du sport et ce sentiment de faire partie d’une famille. Je suis une grande fan! »

Metcalfe a été présidente de Swim B.C. pendant 4 ans et elle continue de travailler avec la nouvelle administration. Elle s’était donné certains objectifs lorsqu’elle réalisait son mandat et dit qu’elle aurait aimé en faire encore plus.

« Un conseil d’administration est toujours en mouvement et Swim B.C. évolue toujours, alors je ne crois pas qu’on puisse avoir l’impression d’avoir réellement terminé, » explique Metcalfe, qui est également une officielle de niveau 5. « Lorsque je suis arrivée au sein du conseil, mon but ultime était d’améliorer la communication entre le conseil d’administration et le directeur général de Swim B.C. et que cette amélioration soit ressentie par les membres. Je voulais voir plus de transparence et je voulais que les membres sachent ce qui se passait dans la province, même lorsqu’il n’y avait rien. »

« Je pense que dans la période où j’étais membre du conseil, il y avait beaucoup de méfiance des membres envers Swim B.C. et je me disais que ce n’était pas mérité. C’est en communiquant et en étant transparent qu’on gagne la confiance des gens. »

Les quelques dernières saisons n’étaient pas normales pour la natation et lorsque les choses ont pu recommencer l’an dernier, au moins pour un moment, ce fut une bénédiction pour les deux lauréates.

« Nous n’avions pas beaucoup de choses à célébrer, » souligne Metcalfe, dont le mari est l’entraineur du Langley Olympian Swim Club. « En revenant, nous étions tous dans le même bateau. On fait quoi, déjà? Comment ça marche, les compétitions? Ça n’a pas été long avant de revoir des visages familiers et de se remettre à la tâche. »

À l’automne, avant qu’Omicron ne mette tout en pause à nouveau, Jackson se souvient avoir été officielle pour une compétition AUS à l’université Acadia.

« Avant qu’on commence, tout le monde s’est mis à applaudir. C’était vraiment un moment qui donne des frissons et amène la larme à l’œil, car nous étions de retour, et je peux encore revivre cette émotion. »

La carrière de Metcalfe en tant que conseillère financière à Langley la tient très occupée, mais la natation aura toujours une place dans sa vie.

« Je vais toujours être à la piscine et je vais continuer à être officielle jusqu’à l’âge d’or, » dit-elle.

Jackson compte également rester présente au bord de la piscine.

« J’ai récemment pris ma retraite en tant que superviseure de laboratoire en Nouvelle-Écosse et entre la COVID et ma retraite, j’ai découvert que je peux être un vrai ermite, » ajoute-t-elle. « J’ai besoin de quelque chose pour me faire sortir de chez moi en dehors de mes petits-enfants, alors la natation va définitivement continuer à faire partie de ma vie. »