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Les leaders de TPASC se méritent un prix pour leur travail en coulisse pour les nageurs canadiens

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Par Rita Mingo

Le Toronto Pan Am Sports Centre a fait partie de ceux qui ont aidé la communauté de natation à revenir à l’entrainement pour se préparer à représenter le Canada pendant la pandémie.

Deux des personnes derrière ces efforts sont Bob Singleton et Rafael Torre. Ils sont tous deux reconnus avec le Prix du Président de Natation Canada pour l’année 2021.

« Je suis touché, » dit Singleton, directeur général du TPASC, qui héberge le Centre de haute performance – Ontario de Natation Canada et a été l’hôte des Essais olympiques de natation de Tokyo 2020 l’an dernier. « Je dirais que c’est un travail d’équipe. Ce n’est pas seulement une ou deux personnes : tout le monde a participé. »

« Natation Canada a été un partenaire important dans nos installations depuis notre ouverture et nous sommes très fiers du rôle que nous avons joué dans les succès des derniers Jeux olympiques, mais aussi d’être là, » ajoute Torres, qui est directeur des sports et loisirs. « Nous sommes honorés et très fiers des résultats et du programme que nous offrons ici. »

Les efforts de TPASC pour ramener les nageurs d’élite à l’entrainement en vue de Tokyo ont été indispensables.

« Notre communauté, avec les étudiants, la communauté en général et les athlètes identifiés de haute performance, nous voulions leur permettre d’au moins s’entrainer, » explique Singleton, qui a été la première embauche du TPASC en avril 2014. « Rafael a fait le gros du travail, il a développé un plan de sécurité pour que les athlètes puissent continuer à s’entrainer et à se préparer pour les Olympiques de façon sécuritaire. »

Singleton hésite à utiliser l’adjectif « difficile » pour parler du projet. « Ambitieux » est peut-être plus approprié.

« Je voulais souligner qu’on a une équipe vraiment dévouée ici, » dit-il. « Nous avons quatre directeurs et moi-même et nous avons eu des réunions quotidiennes (au sommet des restrictions pour la COVID-19) pour en parler. Comment pouvons-nous le faire de façon sécuritaire? On documentait tout. Rafael communiquait avec Natation Canada et ils avaient leur propre plan de sécurité, alors nous avons pu fusionner les deux plans, nous mettre d’accord et aller de l’avant. »

« Je crois que “persistant” serait le bon mot. Nous avons persévéré pour trouver une solution. »

Torre, qui croit avoir été la troisième embauche en 2014, a donné plus de détails sur ces défis.

« Mes collègues directeurs sont vraiment bons pour trouver comment mettre en œuvre nos plans pour que l’édifice soit sécuritaire, » ajoute-t-il. « Nous avons une relation forte avec Swim Ontario et un excellent partenariat avec Natation Canada. Il ne faut pas seulement penser aux Essais olympiques et aux compétitions, il faut offrir un environnement d’entrainement sécuritaire pour la haute performance. C’était vraiment un effort de collaboration, nous avons travaillé en groupe pour créer des plans pour l’entrainement quotidien et la transition de l’entrainement quotidien à la compétition malgré toutes les lignes directrices provinciales, fédérales et locales en place. »

« Ensuite, nous sommes passés à la compétition, nous avons créé un horaire jusqu’aux essais et après les essais… c’était génial. »

« Le Toronto Pan Am Sports Centre est un partenaire solide pour Natation Canada, » commente Mary C. Lyne, présidente de Natation Canada. « En tant que leaders, Rafael et Bob ont été des défenseurs exceptionnels pour garder leurs installations de calibre mondial ouvertes, disponibles et, plus important encore, sécuritaires pour les athlètes du centre de haute performance pendant la pandémie de COVID-19. »

Alors que le calendrier de compétition continuait à évoluer pendant l’année 2021, le TPASC a également temporairement accueilli les nageurs du CHP-Vancouver lorsque le centre aquatique UBC a eu besoin d’un entretien peu avant les Essais.

« Rafael, Bob et leur équipe ont été très flexibles avec les multiples reports des Essais olympiques. Nous n’aurions pas pu avoir les Essais olympiques sans leur soutien inébranlable. Leur travail en coulisse a préparé la voie pour les performances fantastiques à Tokyo et a permis une reprise de l’intérêt pour la natation au Canada, » explique Lyne.

Avec le plus gros de la pandémie derrière eux, Singleton et Torre, ainsi que 63 autres employés à temps plein et 200 à temps partiel, peuvent maintenant mieux respirer.

« Je dis aux employés que la lumière au bout du tunnel devient de plus en plus forte, » dit Singleton. « C’est la façon dont je le vois. À cause de la COVID, on peut voir les choses avancer différemment, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Par exemple, nous avons une politique de travail à distance. J’ai découvert que nous étions productifs à partir de la maison. Je suis bien avec ça. Nous avons utilisé la COVID comme une expérience d’apprentissage. »

« Nous sommes vraiment fiers du groupe du CHP-Ontario, mais nous ouvrons aussi nos portes aux autres groupes, » ajoute Torre. « L’une des choses dont je suis fier, c’est notre rôle pour garder la natation d’élite active et pour amener ces athlètes au niveau où ils étaient prêts pour les Jeux olympiques de Tokyo. Nous avons commencé à nous concentrer sur l’après-Olympiques aussi, nos athlètes de développement et la communauté en général qui aime nager. »

« L’histoire globale des installations est un succès incroyable. Nous sommes vraiment fiers que notre héritage soit un succès. Pas seulement pour les médailles que nous avons remportées, mais pour tous ceux qui visitent les installations pour toutes sortes de raisons. »