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Liendo et Masse en finale ce weekend

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FUKUOKA, Japon — Le Torontois Josh Liendo s’est qualifié pour deux finales tandis que Kylie Masse, de LaSalle en Ontario, a consolidé son statut de légende, vendredi, aux Championnats du monde de World Aquatics.

Liendo a avancé en finale au 100 m papillon et au 50 m libre. De son côté, Masse s’est qualifiée pour la finale du 200 m dos. Ce sont les deuxièmes mondiaux d’affilée où elle s’est qualifiée pour les trois distances de l’épreuve de dos.

Le Canada avait une finaliste en action vendredi. Il s’agit de Kelsey Wog, de Winnipeg qui a terminé 8e de l’épreuve de 200 m brasse féminin en 2 min 25,21 s.

« J’aurais vraiment voulu être un peu plus rapide, mais c’est toujours une bonne expérience d’être en finale », déclare Wog, qui prenait part à sa troisième finale d’affilée à des mondiaux dans cette épreuve. « Je veux certainement réaliser un meilleur classement en finale dans le futur. »

La représentante de l’Afrique du Sud, Tatjana Schoenmaker, a remporté l’épreuve avec un temps de 2 min 20,80 s, suivie de Kate Douglass d’Équipe États-Unis, qui est arrivée deuxième en  2 min 21,23 s et de Tes Schouten, des Pays-Bas, qui a pris la troisième place avec un temps de 2 min 21,63 s.

« J’ai vraiment l’impression d’être sur la bonne voie depuis deux ou trois mois et j’espère continuer sur cette lancée jusqu’à la saison prochaine », ajoute Wog.

Liendo se qualifie pour deux finales, Masse avance également

Liendo a commencé la soirée en remportant sa vague des demi-finales et en prenant le troisième rang du classement général du 100 m papillon pour se qualifier pour la finale de samedi avec un temps de 50,75 s.
Dare Rose, des États-Unis, a pris la tête de l’épreuve avec un temps de 50,53, suivi du Français Maxime Grousset, qui a arrêté le chronomètre à 50,62.

Le Montréalais Ilya Kharun, quatrième du 200 m papillon avec un record canadien, a raté la qualification par 0,05 seconde, ayant terminé au neuvième rang avec son deuxième meilleur temps personnel de la journée (51,22 s.)

« Je pense que c’est bien parce que j’ai réussi à l’abaisser (mon temps), mais c’est vraiment décevant de finir à la neuvième place », déclare Kharun, 18 ans. « Je dois nager plus vite que ça, c’est certain. Je suis heureux que Josh se soit qualifié pour la finale, j’espère qu’il terminera dans le top 3. »

Environ 30 minutes plus tard, Liendo s’est se taillait une place dans la finale du 50 m libre en terminant huitième des demi-finales avec un temps de 21,88 s, soit une avance de 0,03 seconde sur le nageur suivant. Il ne disputera pas la finale, ayant choisi de se concentrer sur le 100 m papillon.

« J’ai fait des doublés plusieurs fois, et je veux m’améliorer à mesure que ma carrière avance », affirme Liendo.  « Je m’amuse et je compétitionne avec acharnement. Bien sûr, je suis dans la course avec ces gars, c’est ce que j’aime et c’est ce que j’ai fait. »

Au 200 m dos féminin, Masse a atteint sa troisième finale de la semaine, en se qualifiant en cinquième position avec un temps de 2 min 08,51 s.

« J’ai fait le travail, et j’ai hâte d’être à demain. J’espère améliorer mon résultat », indique Masse, huit fois médaillée des championnats du monde (y compris aux relais) en plus de ses quatre médailles olympiques.
Au cours des quatre derniers Championnats du monde de World Aquatics, Masse a atteint la finale 10 fois sur 11 dans les épreuves de dos. La dernière nageuse à s’être qualifiée pour les finales des trois épreuves féminines de dos à deux championnats du monde d’affilée est l’Australienne Emily Seebohm, en 2015 et en 2017.

« Je prends les choses un jour à la fois en m’assurant de récupérer et de me reposer adéquatement afin de me préparer pour la prochaine course », indique Masse, 4e au 100 m et au 50 m plus tôt, cette semaine.
Au 50 m papillon, la vétérane Katerine Savard, de Pont-Rouge au Québec, a réalisé son chrono le plus rapide depuis 2016 et le quatrième de sa carrière, soit 25,98 qui lui a permis de prendre la 12place.

« J’en suis vraiment fière », déclare la triple Olympienne. « J’ai disputé beaucoup de 50 m papillon dans ma vie, mais je suis super fière de celui-ci. J’étais heureuse d’être là, d’avoir eu cette opportunité, d’avoir mon nom sur mon dossard et tout ça. Je suis vraiment reconnaissante. »

Le relais masculin 4×200 m libre le plus rapide du Canada depuis 2009

Dans les préliminaires de la matinée, le relais canadien masculin 4×200 m libre a pris le 12rang de l’épreuve avec un temps de 7 min 10, 67 s. C’est le temps le plus rapide inscrit par le Canada depuis 2009 et une amélioration de deux secondes par rapport aux derniers Jeux du Commonwealth.

Les nageurs qui ont défendu les couleurs du Canada sont : Ruslan Gaziev, de Toronto, Patrick Hussey, de Beaconsfield au Québec, Finlay Knox, d’Okotoks en Alberta et Javier Acevedo, de Toronto.

« J’aurais souhaité nager un peu plus vite, enregistrer un meilleur temps pour l’équipe, mais je ne peux trop me plaindre, car après tout, j’ai réalisé mon meilleur temps », déclare Hussey. « Je pense qu’on peut faire mieux, particulièrement en ce qui me concerne. Les autres compétiteurs étaient vraiment rapides. Je pense que je peux nager encore plus vite, mais c’est bien pour l’instant. »

Hussey et Knox ont tous les deux réalisé leur meilleur temps de passage au relais (1 min 48,33 s et 1 min 47,57 s).

« C’est incroyable de participer au relais avec Équipe Canada, particulièrement avec ces trois gars qui sont certainement meilleurs que moi au 200 m libre », commente Knox, qui est surtout connu pour le 200 m quatre nages individuel. « Ce n’était pas vraiment la pression, mais le fait de savoir qu’il fallait performer dans ces circonstances et tout donner. Je pense que la course a montré que j’ai tout laissé dans la piscine. »
Emma Finlin, d’Edmonton a réalisé un record personnel de 8 min 36,47 s qui lui a permis de prendre le 18e rang au 800 m libre féminin.

« J’étais vraiment nerveuse », raconte Finlin. « Je deviens nerveuse dans les événements d’envergure comme celui-ci, et je pense que c’est ce qui m’a aidée. En général, j’ai de la difficulté à prendre de la vitesse, mais je me suis dit qu’il fallait que je tente le tout pour le tout et ça s’est plutôt bien passé. »

Finlin, qui a également pris part à la compétition en eau libre, s’était qualifiée pour 1500 m, mais elle a été ajoutée au dernier moment sur la liste de départ du 800 m en remplacement de Mabel Zavaros, qui a dû se retirer en raison d’une blessure.

« J’étais très nerveuse parce que je m’attendais à disputer uniquement le 1500 m, mais je suis très reconnaissante d’avoir eu cette opportunité. »

Margaret Mac Neil, de London en Ontario, médaillée d’argent au 100 m papillon, lundi, a pris le 19e rang à l’issue des préliminaires du 50 m papillon avec un temps de 26,33 s.

Les téléspectateurs ont la possibilité de voir toute l’action grâce au service gratuit de diffusion en continu CBC Gem, à https://ici.radio-canada.ca/sports et à l’application CBC Sports pour appareils Android et iOS. Ils peuvent également regarder la couverture télévisuelle tout au long de la compétition sur la chaine CBC TV lors des émissions de fin de semaine de CBC Sports.

Devin Heroux de CBC Sports est sur le bord de la piscine au Japon afin de garder les auditeurs informés des dernières nouvelles et il publie quotidiennement des vidéos sur les médias sociaux.

Les épreuves sont diffusées en direct sur les plateformes numériques de CBC Sports, et Anastasia Bucsis anime chaque jour une émission en direct sur CBC Gem pour les finales de toutes les épreuves. Les finales commencent à 7 h, HE, chaque jour.

Liste de l’équipe complète : https://www.swimming.ca/fr/equipes-nationales/equipes-nationales-seniors/world-aquatics-championships-fukuoka-2023/

Horaire et résultats : Résultats officiels des compétitions